Un épisode persistant de brume de sable étouffe la Guadeloupe

Le soleil à travers la brume de sable
La qualité de l'air est mauvaise en Guadeloupe, depuis ce samedi 2 octobre. Une pollution atmosphérique qui perdure sur l'archipel, en raison du passage de brumes de sable du Sahara.

Le ciel laiteux, les difficultés respiratoires... Les Guadeloupéens ont désormais l'habitude de ces brumes de sable du Sahara qui polluent l'atmosphère ponctuellement, depuis quelques années déjà. 
Depuis ce samedi 2 octobre, le passage de l'un de ces brumes 

Une mauvaise qualité de l'air ce dimanche également

Selon Gwad'Air, la mauvaise qualité de l'air est dûe à l’arrivée de masses d’air sèches chargées en poussières. Ces dernières contribuent à l’augmentation des concentrations en particules fines PM10 et PM2.5. La qualité de l’air est annoncée "mauvaise" sur la Guadeloupe, La Désirade et Marie-Galante. Elle est "dégradée" à Saint-Martin.
Ce dimanche 3 octobre, Gwad’Air prévoit que la qualité de l’air devrait rester mauvaise sur l’archipel de la Guadeloupe et dégradée à St-Martin.

Un retour au vert équivalent à une qualité de l'air moyenne est annoncée pour ce lundi 4 octobre. 

Les recommandations sanitaires

Pour les populations vulnérables : femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques ;

Pour les populations sensibles : personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

  • En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé,
  • Privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort,
  • Prenez conseil auprès de votre médecin pour savoir si votre traitement médical doit être adapté le cas échéant.
  • Evitez les déplacements sur les grands axes routiers et à leurs abords, aux périodes de pointe,
  • Evitez les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions), autant en plein air qu’à l’intérieur,
  • Reportez les activités qui demandent le plus d’effort.

Pour les jeunes (0 à 6 ans), les écoliers, les collégiens et les lycéens :

  • Interdire les activités sportives à l’extérieur dans les établissements d’enseignement primaire et secondaire
  • Pour les jeunes enfants, interdire les activités sportives à l’extérieur et à l’intérieur.

Pour la population générale :

  • Réduire les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions)
  • En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès d’un professionnel de santé.