Le phénomène pourrait en partie expliquer le nombre de décès en Guadeloupe imputables au covid-19. Le dernier bilan officiel faisait état de 115 morts. Les autorités locales en feront un nouveau jeudi. Les chiffres en tout cas sont contestés par plusieurs syndicats.
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Au dernier point officiel, il y a avait 115 décès liés au Covid 19 en Guadeloupel depuis le début de l’épidémie. Comparativement, la Martinique en totalise 27, 4 fois moins, la Guyane 69, presque moitié moins.
Beaucoup ont critiqué les prises en charge hospitalières. Selon plusieurs médecins et spécialistes ce n’est pas là qu’il faut chercher. La Guadeloupe a été confrontée à une deuxième vague de coronavirus beaucoup plus virulente, et de façon précoce. L’hexagone et les autres régions ne sont touchés que maintenant.
La Covid 19 concerne aussi les personnes âgées, affaiblies.
Autre phénomène, les malades infectés par le Sars covid 2 arriveraient trop tardivement dans les hôpitaux ou cliniques pour une prise en charge.
Une situation qui a été limitée en mars dernier avec le confinement. Les cas de contamination sont plus fréquents, même si les Guadeloupéens respectent les gestes barrières. Et il n’y a plus l’interdiction de rendre visite aux parents et grands-parents.
Le président du Conseil scientifique lui a estimé que le chiffre réel des cas devait être "autour de 100.000 par jour", alors que les cas confirmés ont atteint ces derniers jours des chiffres record, dépassant dimanche la barre des 50.000 en 24 heures pour la première fois depuis le début des tests massifs.
"La deuxième vague va probablement être plus forte que la première", a-t-il craint, en relevant que "beaucoup de nos concitoyens n'ont pas encore pris conscience de ce qui nous attend".
Selon lui, il y a "deux hypothèses" pour tenter de juguler cette deuxième vague. La première est d'aller vers un couvre-feu plus massif, à la fois dans ses horaires, dans son étendue au niveau du territoire national. La deuxième hypothèse est d'aller directement vers un confinement, moins dur que celui du mois de mars.
Emmanuel Macron doit d'ailleurs réunir deux conseils de défense ce mardi et demain mercredi.
VOIR AUSSI : Coronavirus : confinement, couvre-feu… Les nouvelles mesures envisagées par l’exécutif
Beaucoup ont critiqué les prises en charge hospitalières. Selon plusieurs médecins et spécialistes ce n’est pas là qu’il faut chercher. La Guadeloupe a été confrontée à une deuxième vague de coronavirus beaucoup plus virulente, et de façon précoce. L’hexagone et les autres régions ne sont touchés que maintenant.
Les circonstances particulières d'une deuxième vague
La maladie impacte les personnes vulnérables. Celles qui souffrent de pathologies chroniques, appelées comorbidités. Selon la directrice de l’ARS Valérie Denux, en septembre dernier, 100 000 personnes sont à risque.La Covid 19 concerne aussi les personnes âgées, affaiblies.
Autre phénomène, les malades infectés par le Sars covid 2 arriveraient trop tardivement dans les hôpitaux ou cliniques pour une prise en charge.
Une situation qui a été limitée en mars dernier avec le confinement. Les cas de contamination sont plus fréquents, même si les Guadeloupéens respectent les gestes barrières. Et il n’y a plus l’interdiction de rendre visite aux parents et grands-parents.
La situation sur le plan national se dégrade
C'est en tout cas ce qu'affirmait ce lundi sur franceinfo, le chef du service infectiologie de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière » à Paris"On a perdu le contrôle de l'épidémie il y a quelques semaines déjà
Le président du Conseil scientifique lui a estimé que le chiffre réel des cas devait être "autour de 100.000 par jour", alors que les cas confirmés ont atteint ces derniers jours des chiffres record, dépassant dimanche la barre des 50.000 en 24 heures pour la première fois depuis le début des tests massifs.
"La deuxième vague va probablement être plus forte que la première", a-t-il craint, en relevant que "beaucoup de nos concitoyens n'ont pas encore pris conscience de ce qui nous attend".
Selon lui, il y a "deux hypothèses" pour tenter de juguler cette deuxième vague. La première est d'aller vers un couvre-feu plus massif, à la fois dans ses horaires, dans son étendue au niveau du territoire national. La deuxième hypothèse est d'aller directement vers un confinement, moins dur que celui du mois de mars.
Emmanuel Macron doit d'ailleurs réunir deux conseils de défense ce mardi et demain mercredi.
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