C'est une première étude d’envergure sur la question puisqu’elle a passé au crible près de 800 patients. Elle a permis d’observer des changements de manière beaucoup plus subtiles et significatives que dans les études antérieures.
Matière grise diminuée, lésions cérébrales...
Une plus grande perte de matière grise, de plus grandes anomalies du tissu cérébral particulièrement au niveau des aires olfactives, mais aussi des modifications globales du cerveau avec notamment une diminution de sa taille.
Des effets palpables, puisque lors de la réalisation des tests cognitifs, ce déclin plus important a été observé chez les patients qui ont eu ces formes légères de Covid. Ils étaient beaucoup plus lents que les autres dans les tâches à réaliser.
Dès l’âge de 62 ans, il leur fallait de 10 à 40% de temps de plus, car tout le monde n’est pas touché de la même façon.
Des causes encore non identifiées
Selon cette étude britannique, les changements cérébraux sont en effet davantage marqués chez les patients les plus âgés…
Les causes de ces anomalies n’ont pas encore été identifiées. Plusieurs hypothèses : la perte d’odorat pourrait jouer un rôle dans ces changements ou encore l’effet du virus lui-même, soit parce qu’il envahit le cerveau, soit parce qu’il provoque une neuro-inflammation ou des réactions neuro-immunitaires.
Une vision optimiste évoque parfois une amélioration avec le temps mais une vision plus pessimiste soulève la possibilité qu’à long terme, les effets du SARS COv2 contribue au développement de la maladie d'Alzheimer ou d’autres démences.