Une journée pour promouvoir le rôle irremplaçable des parents

C'est en septembre 2012 que l'ONU a proclamé le 1er juin "journée mondiale des parents". Il s'agissait avant tout de mettre à l'honneur le rôle des parents pour la cohésion des familles et surtout, dans l'éducation des enfants, même si le schéma des familles continue d'évoluer

 

De fait, quel que soit le continent où un enfant naît, quelle que soit la culture dans laquelle il grandit, la mission des auteurs de ses jours reste toujours la même. Parce que les parents revêtent toujours le même rôle de protecteurs de la famille, de personnes qui pourvoient aux besoins des enfants et qui les accompagnent tout au long du début de leur vie. D'eux dépendent la santé et le développement harmonieux des enfants.

Et c'est parce que ce rôle est inaliénable que l'ONU a voulu encourager ceux qui l'assument vraiment en leur rendant hommage par cette journée du 1er juin.Parce qu'il ne faut pas non plus cacher que, quelle qu'en soit la raison, certains parents ne s'en acquittent pas. Pire, les audiences et les chroniques judiciaires rappellent souvent que certains se rendent même coupables de maltraitance voire même, attentent à la vie de leurs enfants.

 

Des schémas en constante mutation

Les sociétés contemporaines sont en pleine mutation et les familles sont souvent les premières impactées. Elles sont au coeur de ces évolutions ou en sont les victimes. Mais si la composition de la famille varie, le rôle des parents reste immuable, même si, dans les recompositions familiales, il faut beaucoup d'intelligence pour garantir les principes du début : protection, accompagnement, santé.... Les enjeux actuels doivent être intégrés dans les principes de bases des familles qui doivent imaginer qu'elles peuvent être confrontées à des problèmes tels que : conciliation travail-famille, répartition des tâches domestiques, défis des familles monoparentales, cohabitation avec une personne en fauteuil roulant... etc..

Et la situation sanitaire est venue ajouter de nouveaux paramètres avec lesquels il faut encore compter. L'an dernier, Pascale Lidji, une psychologue scolaire, confrontée elle aussi à ces mêmes réalités, disait à ce propos : 

On se crée tant bien que mal une routine. Mais cela fut difficile quand, début mai, alors que l’on se déconfine et que le travail revient, celui de l’école arrive aussi. J’ai dû emprunter des ordinateurs pour que mes enfants puissent avoir leurs rencontres Zoom en même temps avec leurs enseignants.

Il y a une vraie charge mentale. Il faut organiser le quotidien de la famille, prévoir les rencontres des enfants, leur faire faire le travail demandé et avoir des échéances professionnelles avec tout ça.

La conciliation travail-famille, c’est se mentir que de dire que cela s’est fait dans des conditions idéales. Il est important de souligner qu’on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.

Autant d'éléments qui rappellent qu'en la matière, rien n'est évident. Et peut-être un telle journée permettra aux uns et aux autres de déculpabiliser quand l'impression de ne pas toujours savoir comment faire se fait la plus forte. Une journée qui peut aussi permettre de se voir féliciter d'avoir oser relever le plus grand des défis aujourd'hui : être parents et l'assumer.