Une lettre des élus guadeloupéens pour demander la réhabilitation des personnels suspendus

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Les élus de Guadeloupe ne veulent pas laisser l'année se terminer sans tenter une nouvelle fois de régler le nœud gordien du conflit des soignants suspendus. Cette fois ils ont écrit ensemble à la Première ministre Elisabeth Borne pour que soit amorcée une "rapide sortie de la crise".

Dans leurs motivations premières, les élus signataires de cette lettre au premier ministre soulignent tout d'abord que,

Plus d’un an après le vote de la loi, les élus font le constat que la situation précaire d’une grande partie de nos compatriotes, singulièrement des soignants, agents et personnels, suspendus et privés de salaire depuis plusieurs mois, n’est plus tenable. La suspension des soignants non vaccinés, contribue à la dégradation de l’offre de soins et alimente une exaspération déjà importante qui menace de dégrader plus encore, le contexte social déjà tendu dans l’archipel.

L'argumentaire est donc posé pour solliciter une décision de la part de la Première Ministre afin, disent-ils, "de régler définitivement cette crise".

La demande est d'ailleurs libellée en ces termes :

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Et les signataires de cette lettre mentionnent particulièrement qu'il s'agit pour la Guadeloupe de sortir rapidement de cette crise notamment grâce au rétablissement du dialogue entre les parties concernées.

Les signataires de la lettre des élus

Une action politique des élus qui espèrent convaincre l'Exécutif national alors même que le chef de l'Etat s'est exprimé en la matière en précisant que la question relève d'une réponse scientifique et non politique.