Prévue initialement à 10 heures, la rencontre entre les élus et le collectif des organisations en lutte a commencé avec plus d'une heure de retard. Un peu comme le ministre des Outremer, Sébastien Lecornu, au moment de sa visite en début de mois, les élus locaux avaient espéré rencontrer le collectif en petit comité, soit avec 7 représentants. Demande refusée par le collectif qui a dû se réunir pour désigner les représentants qui pourraient participer à cette séance de travail.
Après délibération, ils seront 30 à recevoir mandat pour assiter à la réunion. Face à eux, le président de Région Ary Chalus, les députés Olivier Serva et Justine Benin, la sénatrice Victoire Jasmin, le département représenté par Adrien Baron, un administratif, en la personne Jean Pierre Laguerre membre du bureau du Conseil et les maires représentés par Éric André édile de Vieux Fort.
Pour respecter les mesures de distanciation physique, la réunion a été déplacée dans l'amphithéâtre de l'espace régional.
Une rencontre complexe
Un peu avant 13 heures, la séance a été interrompue et les représentants en ont profité pour prendre la parole devant les militants rassemblés. Selon Max Évariste, représentant de Force Ouvrière, cette première partie de rencontre "n'a pas été évidente". Le collectif dit avoir fait des reproches aux élus, sur leur manque d'initiatives pendant la crise. Les représentants syndicaux ont rappelé leur préalable aux négociations sur l’obligation vaccinale et ont ajouté la réintégration de tous les personnels suspendus. Une fois la prise de parole close, ils ont repris la réunion.
S'il est de la volonté de élus de procéder à un commencement rapide des négociations, il semble que ce ne soit pas si simple que cela. Toutefois, l'objectif affiché reste la production, à la fin de cette journée, d'un document commun signé puis adressé à l'État.
À l'heure où nous écrivons ces lignes, les deux parties se sont séparées de nouveau et devraient reprendre leurs travaux pour 16 heures.