En venant devant le membre du Conseil d'administration qu'il préside, Ary Chalus voulait avant tout faire savoir que l'après Laurella Rinçon est désormais en marche. Bien plus qu'un simple changement de tête, c'est une remise en route sociale qu'il souhaite mettre en oeuvre.
C'est que, passer après celle qui avait été vue au départ comme une chance donnée à l'intelligence d'une jeune Guadelopéenne, c'est d'abord remettre en ordre de marche l'EPCI sous l'angle social. L'ancienne directrice était entrée en conflit avec une partie du personnel sans qu'aucune solution ne soit trouvée pour rétablir le dialogue entre la directrice et le personnel en dissidence.
Désormais, il va s'agir de redonner de l'oxygène social à l'EPCI. Le président du Conseil d'administration en est bien conscient. Il propose aux membres du Conseil d'entériner sa proposition de mettre en place un interim assumer par un cadre de la Région, Manuella Moutou.
Si cette proposition est acceptée, Manuella Moutou aura la lourde tâche de créer les conditions du redémarrage du MACTe et peut-être même de favoriser son véritable envol. Inauguré le 10 mai 2015, le Mémorial Acte est toujours à la recherche d'un mode de gestion pérenne pour assumer pleinement l'ambition qui a présidé à sa création.
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