Une tribune pour que le dossier de l'empoisonnement au chlordécone ne soit pas prescrit

Le dossier du chlordécone n’a pas fini de faire couler de l’encre avec la publication d’une tribune. Son titre : "Chlordécone l’impossible prescription". Les signataires, plusieurs associations et collectifs Lyannaj pou Dépolyé Matinik, le CRAN et l’Association VIVRE 

Ils ont en effet pris leur temps après les auditions de fin janvier qui avaient laissé planer le risque d'un classement du dossier judiciaire pour empoisonnement au chlordécone par la justice au motif qu'il tomberait sous le coup d'une prescription. Pour contrer ce risque, ils se sont entourés de juristes pour étayer leur position. Plus que jamais, leur objectif  est de dénoncer cette hypothèse de prescription.

D’ailleurs, deux arguments sont cités par leur avocat pour expliquer pourquoi les crimes et délits liés au chlordécone ne peuvent pas être prescrits.

Me Christophe Léguevaques.

Me Christophe Léguevaques.

D'ores et déjà, Patricia Chatenay-Rivauday, la présidente de l’Association VIVRE Guadeloupe, appelle les populations concernées à se mobiliser

Patricia Chatenay-Rivauday

Patricia Chatenay-Rivauday qui estime que cette cause contre la prescription du dossier du chlordécone doit pouvoir rassembler au-delà des frontières antillaises

Patricia Chatenay-Rivauday

Patricia Chatenay-Rivauday

 

Voir aussi les derniers éléments du dossier :

Chlordécone : Le risque de prescription de l'affaire attise de nouvelles mobilisations

Chlordécone aux Antilles : ni non-lieu ni prescription... Les réactions s'enchainent