Il y a près d’un an, un plan pauvreté a été annoncé par le président de la république qui a décidé de faire de la pauvreté un dossier important de son quinquennat. Prévu pour avril 2018, la grande annonce à été plusieurs fois repoussé pour être finalement présenté la semaine dernière.
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Selon la dernière étude de l’Insee qui date de 2016, 8,8 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté. Une personne seule ou une famille sont considérés comme pauvre lorsqu’elles disposent de ressources inférieures à 60% du revenu médian fixé à 1026 euros.
Le gouvernement souhaite « s’attaquer aux nouveaux visages de la pauvreté » et« fonder l’Etat providence du XXIe siècle », explique-t-on dans l’entourage de la ministre et du président : « Notre système social, avec beaucoup de prestations monétaires, a permis de stabiliser la pauvreté même en cas de crise, pas de renverser le destin des jeunes les plus touchés et de rompre avec la reproduction de la pauvreté. »
90 mesures présentées pour prévenir la précarité et lutter contre la pauvreté. 8 milliards d’euros devraient être injectés dans les quatre années à venir.
Le gouvernement structure ses annonces en trois grands axes :
Une action qui s’inscrit dans la lignée de d’autres mesures déjà annoncées, comme le dédoublement des classes préparatoires et élémentaires dans les réseaux d’éducation prioritaire, l’instruction obligatoire dès 3 ans et l’accès à un monde de garde. Les crèches, par exemple, pour permettre aux mères ou pères seuls chargés de famille de chercher un emploi. En plus de la création de 30 000 places en crèches et 1000 en relais d’assistantes maternelles, le plan veut renforcer la qualité de l’accueil avec un plan de formation continue de 600 000 professionnels de la petite enfance et un nouveau référentiel favorisant l’apprentissage de la langue française par les tout-petits.
des repas à la cantine à 1 euros
Pour la restauration scolaire, les tarifs sociaux de cantine vont être généralisés avec un fond du barème le plus bas, 1 euros le repas. Le manque à gagner pour les communes sera compensé par l’Etat.
Pour réduire le nombre de jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme, les jeunes seront obliger de se former jusqu’à 18 ans.
Quant aux bénéficiaires du RSA ils seront désormais suivis par un référent. Toute personne qui demande le RSA verra son dossier instruit dans un délai d’un mois maximum et se verra proposer un plan d’actions de formation.
En contrepartie d’une participation de moins de 30 euros par personne et par mois, ses bénéficiaires vont pouvoir accéder à la couverture-maladie complémentaire (CMU-C) qui profite aujourd’hui à 5,5 millions de personnes. Cette complémentaire publique permet une exonération des participations forfaitaires, une prise en charge du forfait hospitalier, ou encore de l’absence de dépassement d’honoraires. L’ACS bénéficiait déjà à plus d’un million de personnes et, 200 000 de plus entreraient dans le dispositif. Le coût de cette mesure, 500 millions d’euros à la charge de l’assurance maladie et étalé jusqu’en 2022.
L’une des dernières annonces phares du président Macron est le « revenu universel d’activité ». L’exécutif entend poursuivre ses efforts pour inciter à faire valoir leurs droits aux personnes théoriquement éligibles à ces aides mais qui ne les demandent pas. Désormais, il y aura un échange automatique de données entre guichet sociaux et le développement d’un portail numérique qui permettra de simuler l’ensemble de ses droits.
Après la présentation, coup sur coup en moins d’une semaine, d’une « stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté », puis d’une « stratégie de transformation du système de santé », la présidente du Conseil départemental de la Guadeloupe qui est aussi la présidente du conseil de surveillance du CHU Guadeloupe, Josette Borel-Lincertin a réagit.
La Présidente du Département prend acte de la volonté du chef d’Etat d’amorcer un rééquilibrage de la politique gouvernementale. Pour elle : « L’urgence sociale et sanitaire est patente en France hexagonale, et plus encore dans les outremers ».
Le gouvernement souhaite « s’attaquer aux nouveaux visages de la pauvreté » et« fonder l’Etat providence du XXIe siècle », explique-t-on dans l’entourage de la ministre et du président : « Notre système social, avec beaucoup de prestations monétaires, a permis de stabiliser la pauvreté même en cas de crise, pas de renverser le destin des jeunes les plus touchés et de rompre avec la reproduction de la pauvreté. »
90 mesures présentées pour prévenir la précarité et lutter contre la pauvreté. 8 milliards d’euros devraient être injectés dans les quatre années à venir.
Le gouvernement structure ses annonces en trois grands axes :
Premier axe : l’action de la petite enfance
des crèches et modes de gardes pour les familles défavorisésUne action qui s’inscrit dans la lignée de d’autres mesures déjà annoncées, comme le dédoublement des classes préparatoires et élémentaires dans les réseaux d’éducation prioritaire, l’instruction obligatoire dès 3 ans et l’accès à un monde de garde. Les crèches, par exemple, pour permettre aux mères ou pères seuls chargés de famille de chercher un emploi. En plus de la création de 30 000 places en crèches et 1000 en relais d’assistantes maternelles, le plan veut renforcer la qualité de l’accueil avec un plan de formation continue de 600 000 professionnels de la petite enfance et un nouveau référentiel favorisant l’apprentissage de la langue française par les tout-petits.
des repas à la cantine à 1 euros
Pour la restauration scolaire, les tarifs sociaux de cantine vont être généralisés avec un fond du barème le plus bas, 1 euros le repas. Le manque à gagner pour les communes sera compensé par l’Etat.
Deuxième axe : l’accompagnement des jeunes et des bénéficiaires du RSA vers l’emploi
La Garantie Jeune a été créée sous le gouvernement Holande. Il s’agit d’un soutien personnalisé par les missions locales et d’une allocation de 480 euros par mois pendant un an. L’aide sera accordée à un plus grand nombre des 16 à 25 ans en situation de grande précarité.Pour réduire le nombre de jeunes qui sortent du système scolaire sans diplôme, les jeunes seront obliger de se former jusqu’à 18 ans.
Quant aux bénéficiaires du RSA ils seront désormais suivis par un référent. Toute personne qui demande le RSA verra son dossier instruit dans un délai d’un mois maximum et se verra proposer un plan d’actions de formation.
Troisième axe : la simplification du système social
Le gouvernement souhaite faire fusionner deux aides : la couverture maladie universelle (revenus inférieurs à 700 euros par mois) et l’aide au paiement d’une complémentaire santé (revenus compris entre 734 et 991 euros par mois).En contrepartie d’une participation de moins de 30 euros par personne et par mois, ses bénéficiaires vont pouvoir accéder à la couverture-maladie complémentaire (CMU-C) qui profite aujourd’hui à 5,5 millions de personnes. Cette complémentaire publique permet une exonération des participations forfaitaires, une prise en charge du forfait hospitalier, ou encore de l’absence de dépassement d’honoraires. L’ACS bénéficiait déjà à plus d’un million de personnes et, 200 000 de plus entreraient dans le dispositif. Le coût de cette mesure, 500 millions d’euros à la charge de l’assurance maladie et étalé jusqu’en 2022.
L’une des dernières annonces phares du président Macron est le « revenu universel d’activité ». L’exécutif entend poursuivre ses efforts pour inciter à faire valoir leurs droits aux personnes théoriquement éligibles à ces aides mais qui ne les demandent pas. Désormais, il y aura un échange automatique de données entre guichet sociaux et le développement d’un portail numérique qui permettra de simuler l’ensemble de ses droits.
Après la présentation, coup sur coup en moins d’une semaine, d’une « stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté », puis d’une « stratégie de transformation du système de santé », la présidente du Conseil départemental de la Guadeloupe qui est aussi la présidente du conseil de surveillance du CHU Guadeloupe, Josette Borel-Lincertin a réagit.
Josette Borel Lincertin Pdte du Département
La Présidente du Département prend acte de la volonté du chef d’Etat d’amorcer un rééquilibrage de la politique gouvernementale. Pour elle : « L’urgence sociale et sanitaire est patente en France hexagonale, et plus encore dans les outremers ».
Josette Borel Lincertin Pdte du Département