La sucrerie rhumerie de Marie-Galante tourne au ralenti depuis le début de la récolte. La chaudière de l’usine fait des siennes. L’unité n’a pour le moment traité que 20% de ses prévisions de campagne.
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La sucrerie de Grand-Anse à Marie-Galante va-t-elle tenir le coup jusqu’à la fin de la campagne sucrière ? Depuis le début la récolte, le 28 février, l’usine tourne au ralenti. Elle a même dû être arrêtée pendant deux jours, dernièrement, à cause d’une panne de la chaudière, le point faible de cet outil industriel, toujours en attente d’un couplage avec une centrale thermique, qui lui fournira électricité et vapeur. A la date du 24 mars, 18 000 tonnes de cannes seulement avaient pu être traitées, alors que l’on devrait avoir atteint le double. Mais la cadence de broyage journalière reste très limitée par rapport au potentiel de l’usine.
Thierry Orfèvres, directeur de la SICAMA, la SICA cannière de Marie-Galante