Entre traditions populaires et piétés chrétiennes, le vendredi saint pour les catholiques est un jour particulier : Un jour de jeûne et d'abstinence, un jour de chemin de croix et d'Office de la Passion, mais aussi, un jour de silence... ou presque
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Pour de nombreux Guadeloupéens, le jour s'est levé alors qu'ils marchaient déjà. Une marche en ville ou en campagne, au gré des stations du chemin de croix qu'ils ont décidé de faire. Dans tout l'Archipel et dans toutes les paroisses, on s'est organisé pour ce rendez-vous incontournable pour les fidèles et même pour les moins fidèles qui, ce jour-là, se font un devoir d'être présents.
A la Désirade comme ailleurs, la tradition a été scrupuleusement respectée
Et personne ne songerait à protester contre la montée plutôt ardue qu'il faut accomplir pour gravir la montagne et arriver jusqu'à la petite chapelle du Calvaire, point final du chemin de croix.
Les pénitents de Basse-Terre aussi auront eu à gravir des marches pour accéder à l'apogée de leur chemin de croix. Après avoir traversé les rues du Carmel, ils sont allés jusqu'à la croix du calvaire juchée sur un morne pour accomplir les quatorze stations du chemin de croix.
Presqu'une performance physique mais avant tout, une volonté dans l'imitation du Christ qui lui avait eu à gravir le mont Golgotha, une colline au-dessus de Jérusalem.
Et cet après-midi, le recueillement sera de rigueur. Dans toutes les paroisses du Diocèse, on commémorera la Passion du Christ.
A la Désirade comme ailleurs, la tradition a été scrupuleusement respectée
Et cet après-midi, le recueillement sera de rigueur. Dans toutes les paroisses du Diocèse, on commémorera la Passion du Christ.