Les victimes de l'incendie de Saint-François venaient de Calvisson dans le Gard

Le camping "Mer et Camargue" à Calvisson (Gard) tenu par l'un des couples décédé dans l'incendie de Saint-François
Les 6 victimes de l’incendie survenu à Saint-François, dans la nuit de mardi à mercredi, étaient originaires d’un village du Gard : Calvisson. Sur place, l’émotion était palpable à l’annonce du drame ce jeudi matin. Les familles étaient très connues dans la région. 
Les touristes décédés lors de l'incendie d'un appartement à Saint-François, mercredi, venaient tous de Calvisson, une commune située dans le département du Gard, dans le sud de l'Hexagone. 
 

Des membres très impliqués dans la vie de Calvisson

"C'est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons le décès de notre présidente ainsi que plusieurs membres de sa famille dans un tragique accident survenu sur leur lieu de vacances en Guadeloupe. Nous sommes de tout cœur avec leurs proches. Le bureau endeuillé." 
C'est avec ce message que de nombreux habitants de Calvisson ont appris le décès de membres de leur communauté, ce jeudi. L'une des victimes était gérante du camping municipal, elle était également présidente de l’association des artisans et des commerçants de cette commune située en Vaunage, dans le département du Gard et la région Occitanie.
Pour rappel, parmi ces 6 victimes, deux soeurs accompagnées de leurs époux et de leurs enfants. Les deux familles connues et très impliquées dans la vie associative de Calvisson. Après une saison intense dans le camping qu'ils tenaient dans la pinède de Calvisson, ils s'étaient accordés quelques jours de vacances.
 

Un village sous le choc 

Nos confères de France Bleu se sont rendus dans le village où l'émotion est grande. Si les habitants se souviennent de leurs proches, de leurs amis, pour l'heure, ils préfèrent ne pas témoigner au micro, encore trop bouleversés. 
Ils ont toutefois confiés que ces deux familles rêvaient de venir découvrir et passer quelques jours en Guadeloupe depuis longtemps. Ils étaient arrivés chez nous le 23 octobre dernier et devaient quitter l'archipel le 5 novembre prochain. Un rêve enfin réalisé qui a tourné au cauchemar. 
Deux familles qui entretenaient des liens quasi fusionnels, selon les témoignages recueillis sur place. Ils ne se quittaient pratiquement jamais... Et comme le disait une habitante du village, profondément touchée par ces disparitions, "ils sont restés unis jusque dans la mort". 

Une cellule de soutien psychologique a été mise en place pour les proches des victimes restés dans le Gard.