Vie chère en Guadeloupe : un contrôle du "bouclier qualité prix" effectué par les services de l'Etat dans un grand centre commercial

Franck Dorge, directeur de cabinet du Préfet de Guadeloupe lors du contrôle "BQP" le 13/09/24
Le directeur de cabinet du Préfet de Guadeloupe accompagné par les services de la direction de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DEETS) a procédé à un contrôle du dispositif "bouclier qualité prix". La cible, choisie dans le cadre de la lutte contre la vie chère, est un supermarché de l'enseigne Carrefour, situé dans le centre commercial de Destreland à Baie-Mahault.

Décidément le supermarché du centre commercial Destreland est l'objet de toutes les attentions. Déjà choisi par les militants de l'action citoyenne le dimanche 1er septembre dernier pour une action contre la vie chère, cette fois, le supermarché a été la cible des services de l'Etat dans le cadre d'un contrôle du dispositif "Bouclier Qualité Prix" (BQP).

Contrôle du dispositif "BQP" dans les rayons du supermarché avec les services de la DEETS 13/09/24

105 produits constituent le BQP

Le dispositif "BQP" ce sont 105 produits de première nécessité pour un chariot de 300 euros maximum. C'est l'application de ce dispositif qui était contrôlé ce vendredi après-midi. Virginie Elissalde, cheffe de service à la DEETS pour la concurrence, la consommation et la répression des fraudes détaille le contrôle.

Virginie Elissalde, cheffe de service au pôle concurrence, consommation et repression des fraudes ©Ludivine Guiolet-Oulac et Ludovic Gaydu - Guadeloupe la 1ère

Selon le directeur du magasin qui a signé la convention avec l'Etat, les produits du BQP atteignent moins de 300 euros.

Laurent d'Aubert, directeur du magasin ©Ludivine Guiolet-Oulac et Ludovic Gaydu - Guadeloupe la 1ère

Des prix corrects mais un affichage à améliorer

Deux heures plus tard et le passage en caisse du chariot type effectué, le bilan tombe, donné par le directeur de cabinet du Préfet de Guadeloupe, Franck Dorge. Les prix sont bons, en dessous des 300 euros mais l'affichage des produits du "BQP" n'est pas assez visible et les quantités doivent être revues. Un litre de lait, par exemple, n'est pas suffisant. Il faut envisager un pack. Autre exemple,les couches-culottes doivent entrer dans le BQP pour tous les âges et non pas, seulement, pour une tranche d'âge intermédiaire.

Franck Dorge, directeur de cabinet du Préfet de Guadeloupe ©Ludivine Guiolet-Oulac et Ludovic Gaydu - Guadeloupe la 1ère

La dernière négociation du BQP a été réalisée avec l'Etat, la grande distribution et les acteurs du transport et de la logistique, en juin 2024. Elle a lieu chaque année. Des contrôles réguliers seront menés, a annoncé le directeur de cabinet, sur le dispositif.