On ne perd pas son temps quand on dort !
C’est pourtant l’une des idées, sur le sommeil, qui ont la vie dure.
Le sommeil reste l’unique moyen de récupérer ses capacités physiques et psychologiques.
Etre privé de sommeil de manière chronique peut avoir des conséquences dramatiques. Cela peut déboucher sur des pathologies telles que le diabète, l'hypertension, la dépression, ou encore provoquer un accident vasculaire cérébral (AVC).
Un webinaire, pour parler du sommeil
Le GIP-RASPEG (Groupement d'Intérêt Public - réseaux et actions de santé publique en Guadeloupe) organise un webinaire, ce jeudi 17 mars 2022, de 14h30 à 16h30 ; cela, à la veille de la Journée nationale du sommeil, qui a lieu le 18 mars.
Les thématiques au programme sont :
- Les addictions et le sommeil ;
- L'impact de la pandémie sur le sommeil ;
- Le sommeil chez la personne âgée ;
- Les bienfaits du sommeil ;
- et le Syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS).
Pour participer à ce webinaire, ouvert au grand public, rendez-vous sur : www.gip-raspeg.fr. Le lien vers la visio-conférence Zoom y est accessible.
L'apnée du sommeil
Le SAHOS est une pathologie du sommeil, une parmi d’autres, qui est liée à l’obstruction des voies respiratoires supérieures ; la gorge en clair. Elle est aussi appelée apnée du sommeil.
Plusieurs fois par nuit, les patients arrêtent de respirer, sans s'en rendre compte. L'air ne passe plus dans les voies respiratoires et c'est le silence, durant un temps.
Le résultat est que les personnes concernées ne jouissent pas d'un sommeil de bonne qualité. Ils sont victimes d'un état de fatigue permanent. Elles piquent du nez, tout au long de la journée, parfois même lorsqu'elles sont au volant d'une voiture ; les situations dangereuses sont nombreuses, pour ceux qui souffrent de SAHOS.
Nous ne disposons pas de chiffres pour la Guadeloupe mais, d’après les professionnels, le SAHOS semble concerné de plus en plus de Guadeloupéens, de plus en plus jeunes et pas forcément en surpoids.
Si une apnée ou hypopnée est diagnostiquée, seule solution : se faire appareiller.
La Pression positive continue (PPC), aide les patients à dormir.
Mais, parce qu'il n'est pas facile d'adopter cet équipement, il est possible de se faire accompagner par des professionnels, comme l'explique Marie-Claude Joseph, coordinatrice administrative et d’appui au GIP-RASPEG, également éducatrice thérapeutique :
Marie-Claude Joseph : "Si vous êtes dépisté et vous êtes appareillé, vous nous appelez !".
Si vous venez d’être appareillé, vous pouvez contacter le GIP-RASPEG au 0590 47 17 00.
Le webinaire de ce jeudi a pour but de sensibiliser tous ceux qui minimisent leurs troubles du sommeil.
Se préoccuper de la qualité de son sommeil, c’est vraiment prendre soin de sa santé physique et mentale.