Ce samedi l’association Génipa, un groupe folklorique de la commune d’Iracoubo organise une grande soirée gragé, l’un des rythmes des danses traditionnelles de Guyane. A Iracoubo et dans toute la région des Savanes, le gragé fait partie de la vie de tous les jours.
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Le gragé, une coutume, une tradition bien ancrée chez les habitants d'Iracoubo et que l’association Génipa perpétue. Au lieu-dit Trou poisson à Iracoubo, chez la famille Saïbou, branle bas de combat, l’association Génipa prépare une grande soirée Gragé pour la fin de semaine. Dans cette famille, la vie tourne autour des valeurs et des traditions transmises par les anciens.
Le gragé est en fait une valse transformée, comme les autres rythmes du folklore Guyanais. Après de longues journées de travail, les esclaves avaient pour seule détente ces danses syncopés au son du tambour. Une danse à 3 temps clairement définie par au moins deux tambour, le 1er tambouyen frappe les deux premières mesures et le second accentue la cadence sur un tambour qui ressemble plutôt à un tambourin. Avant toute prestation, le moment le plus important, c’est la préparation du tambour. Sur un feu de bois, les tambouyens passent et repassent le tambour au dessus des flammes, une façon très naturelle d’accorder l’instrument.
Créé en 1966, le groupe s'appelle Génipa du nom d’un arbre qui sert a fabriquer le cercle du tambour gragé. L’association compte une trentaine de membres dont 18 filles qui chantent et qui jouent aussi du tambour.
Le rendez vous de ce samedi est à la médiathèque d’Iracoubo pour la grande soirée Gragé de 21h00 jik jou louvri.
Plusieurs groupes de Cayenne, Kourou et Sinnamary seront également présents.
Le reportage de Marc-Philippe Coumba et Yves Robin
Le gragé est en fait une valse transformée, comme les autres rythmes du folklore Guyanais. Après de longues journées de travail, les esclaves avaient pour seule détente ces danses syncopés au son du tambour. Une danse à 3 temps clairement définie par au moins deux tambour, le 1er tambouyen frappe les deux premières mesures et le second accentue la cadence sur un tambour qui ressemble plutôt à un tambourin. Avant toute prestation, le moment le plus important, c’est la préparation du tambour. Sur un feu de bois, les tambouyens passent et repassent le tambour au dessus des flammes, une façon très naturelle d’accorder l’instrument.
Créé en 1966, le groupe s'appelle Génipa du nom d’un arbre qui sert a fabriquer le cercle du tambour gragé. L’association compte une trentaine de membres dont 18 filles qui chantent et qui jouent aussi du tambour.
Le rendez vous de ce samedi est à la médiathèque d’Iracoubo pour la grande soirée Gragé de 21h00 jik jou louvri.
Plusieurs groupes de Cayenne, Kourou et Sinnamary seront également présents.
Le reportage de Marc-Philippe Coumba et Yves Robin