Samedi s'est tenue à Apatou la première édition du concours "Sa switi kwaka" ou de la meilleure farine de manioc appelée "couac" en Guyane. Un savoir faire ancestral qui reste très populaire dans la commune d'Apatou. C'est le couac d'une jeune femme de 20 ans, Agnès Baya qui a été le plus apprécié.
Sa switi kwaka, le concours du meilleur couac a été organisé dans le cadre des journées du patrimoine et constitue une belle valorisation du patrimoine culturel et culinaire des peuples bushinengués.Pour cette 1ére édition, 6 candidates se sont présentées devant un jury de connaisseurs. Une opération mise en place pour valoriser un savoir faire partagé par plusieurs communautés de Guyane.
Pour cet événement, un jury de connaisseurs a été mis sur pied. Le couac des 6 candidates se trouve dans 6 sachets numérotés. Chaque membre goûte un peu de couac et selon des critères simples émet son avis sur la farine la plus savoureuse. Le couac, doit être craquant, bien sec,avoir une belle couleur et surtout il doit être frais.
Ce savoir faire féminin de la communauté bushinengué n'est pas prêt de s'éteindre, les candidates sont familiarisées avec la fabrication du couac depuis leur plus jeune âge souligne avec satisfaction, Maria Baya, présidente du jury.
Les traditions culinaires ont un bel avenir à Apatou.
Reportage de Marc Philippe Coumba et Alex Robin
Sa fabrication donne lieu à différents rituels selon les communautés. Le couac est fabriqué à partir d'une variété de la tubercule manioc appelée "kramanioc". Il est consommé comme accompagnement de la viande, du poisson mais aussi de différents jus de graines de palmiers comme le wasseille, le comou ou encore le pattawa. Une riche tradition culinaire s'est développée à partir de la racine du manioc qui est toujours très présente dans la nourriture guyanaise.
Un jury d'experts juge anonymement le produit des candidates
L'opération a été menée par Tooy qui tient une auberge à Apatou. Une nouvelle structure d’accueil et d’hébergement située entre le village Patience et New Campoe, Non loin de du Maroni, avec ses carbets et ses différents espaces de loisirs, Tooy et vacances était sans doute le lieu idéal pour cette première de sa switi kwaka, le concours du meilleur couac.Pour cet événement, un jury de connaisseurs a été mis sur pied. Le couac des 6 candidates se trouve dans 6 sachets numérotés. Chaque membre goûte un peu de couac et selon des critères simples émet son avis sur la farine la plus savoureuse. Le couac, doit être craquant, bien sec,avoir une belle couleur et surtout il doit être frais.
Un savoir faire appris dès le plus jeune âge
Parmi les concurrentes une jeune fille de 15 ans obtient le 2ème prix et le 1er prix revient à Agnès Baya, 20 ans ainsi couronnée reine du couac 2013.Ce savoir faire féminin de la communauté bushinengué n'est pas prêt de s'éteindre, les candidates sont familiarisées avec la fabrication du couac depuis leur plus jeune âge souligne avec satisfaction, Maria Baya, présidente du jury.
Les traditions culinaires ont un bel avenir à Apatou.
Reportage de Marc Philippe Coumba et Alex Robin
Le "couac" un élément de base de la nourriture des peuples de Guyane
Le "couac" sorte de farine grossière de manioc est consommée dans toute la Guyane aussi bien par les créoles, les amérindiens ou les bushinengués.Sa fabrication donne lieu à différents rituels selon les communautés. Le couac est fabriqué à partir d'une variété de la tubercule manioc appelée "kramanioc". Il est consommé comme accompagnement de la viande, du poisson mais aussi de différents jus de graines de palmiers comme le wasseille, le comou ou encore le pattawa. Une riche tradition culinaire s'est développée à partir de la racine du manioc qui est toujours très présente dans la nourriture guyanaise.