Edith Serotte est une des surprises littéraires de cette rentrée. Sélectionnée dans le cadre du Prix Carbet des lycéens 2014, elle sera présente au 8ème salon du livre qui se tient du 20 au 23 Novembre au Zéphyr de Cayenne. Cette guyanaise après l'hexagone et Montréal vit aujourd'hui en Guadeloupe.
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Son roman « Les fourmis rouges » est paru aux légendaires éditions Présence Africaine dans la collection « la Caraïbe en toutes lettres ». L’histoire se passe de nos jours. L’héroïne Marie Claudine, raconte sa vie, de Montréal à Pointe à Pitre. Montréal où elle a rencontré Arnaud, où elle avait ses habitudes, un métier, des amis, en bref la vie d’une jeune femme de 30 ans dans le Canada d’aujourd’hui. La rencontre avec l’homme de sa vie, le licenciement de celui-ci, le rêve qui se brise et l’installation à Pointe à Pitre et enfin la découverte d’un nouveau monde étriqué , bien loin des grandes plaines canadiennes Marie Claudine est en attente d’un permis de séjour . Elle a du temps pour rêver à sa vie passée. Des scènes lui reviennent en flash back, lorsque songeuse, elle est accoudée à la balustrade de son balcon au cœur de la vieille ville de Pointe à Pitre. Elle regarde les rues étroites, la foule bigarrée arpentant les rues. Elle tombe peu à peu dans une mélancolie amère.
Même Arnaud son chéri, enfant du pays, change, le retour au pays n’est pas si facile. Des peurs et le doute apparaissent.
Une chronique douce amère sur le retour au pays, l’exil, l’éloignement. Le choc des cultures malgré le socle commun. Les mentalités, qu’il faut connaître et appréhender, la nécessaire adaptation à un contexte culturel si proche et si lointain. C’est aussi une parabole sur le retour du fils prodigue. L’écriture est élégante, fleurie, très actuelle .
Les Fourmis rouges d’Edith Serotte aux éditions Présence Africaine
Même Arnaud son chéri, enfant du pays, change, le retour au pays n’est pas si facile. Des peurs et le doute apparaissent.
Une chronique douce amère sur le retour au pays, l’exil, l’éloignement. Le choc des cultures malgré le socle commun. Les mentalités, qu’il faut connaître et appréhender, la nécessaire adaptation à un contexte culturel si proche et si lointain. C’est aussi une parabole sur le retour du fils prodigue. L’écriture est élégante, fleurie, très actuelle .
Les Fourmis rouges d’Edith Serotte aux éditions Présence Africaine