Augmenter la part de marché des produits agricoles cultivés en Guyane et réduire les importations n'est pas un problème nouveau. Mais la Région a réactualisé le débat en organisant une rencontre entre élus, producteurs et techniciens spécialisés dans ce domaine.
Quelle agriculture pour la Guyane à l'horizon 2030 ? La question a été posée hier dans les locaux de la Région où spécialistes, élus et producteurs se sont rassemblés. Un nouveau rapport a été étudié pour l'occasion et les conclusions sont simples : l'agriculture locale a besoin de plus de moyens.
Pour tenter de remédier à cela les professionnels du secteurs aimeraient disposer de techniciens plus stables, d'un apport plus important de la recherche scientifique, d'un supplément de trésorerie et le soutien des projets agroforestiers.
Avec l'augmentation rapide de la population la demande des produits agricole sera plus fortes dans les années à venir, reste maintenant à réunir les conditions d'une agriculture variée et compétitive.
Reportage Thierry Stampfler et Alfonso Martinez.
Difficile de s'installer
De par ses spécificités, l'agriculture en Guyane est difficile et ne peut être comparée à celle des autres régions françaises. Les nouveaux producteurs n'accèdent pas à des terres agricoles prêtes à être cultivées mais à des parcelles de forêt qu'il faut déboiser. Ils doivent également faire face à une demande encore trop faible et à la réticence des banques dans l'accompagnement de tels projets.Pour tenter de remédier à cela les professionnels du secteurs aimeraient disposer de techniciens plus stables, d'un apport plus important de la recherche scientifique, d'un supplément de trésorerie et le soutien des projets agroforestiers.
Avec l'augmentation rapide de la population la demande des produits agricole sera plus fortes dans les années à venir, reste maintenant à réunir les conditions d'une agriculture variée et compétitive.
Reportage Thierry Stampfler et Alfonso Martinez.