A mo ki di : Une vérité pas si simple à entendre

La foultitude de témoignages publiés sur les médias et réseaux sociaux a inspiré le "Amo ki di" de mardi 10 février écrit par Nicolas Piétrus.
Des hommages en cascade en la mémoire de Tonton Jo. Même si on savait que l'artiste guyanais était très apprécié dans toutes les couches de la société, petits, moyens et nos gangans aimaient Tonton Jo. Et nous pouvons le confirmer, la mort de Tonton Jo n'a laissé personne indifférent, c'était le plus beau, le plus gentil, le plus disponible et surtout la plus belle voix guyanaise.
Toute la classe politique s'en est allée de son petit communiqué... et tout le monde a vérifie que son communiqué était bien arrivé dans les rédactions.

Ah qu'est ce que la mort rend beau
Ah qu'est ce que la mort rend fort
A qu'est ce que la mort rend invincible et sans reproche
Tonton Jo pa tè gain pies ènemi
Piès problèm ké pèson


Bref c'était un homme qui n'avait tout simplement que des qualités, toutes les qualités du monde.
Alors la disparition de Tonton Jo doit nous rappeler que les qualités justement ne naissent pas avec la mort.
Non, non, non, toutes les qualités qu'on lui prête aujourd'hui, , il les avait déjà mo moun yan.

Humble, il l'était, il avait un capital de sympathie incontestable, il était constamment disponible et surtout il était totalement désintéressé, l'argent passait très largement au second plan pour lui.
Alors tous ceux qui se précipitent pour lui offrir des funérailles "première classe", c'est très bien, mais pa bliyé qu'au vu de sa carrière il aurait pu être très riche et c'est de son vivant qu'il avait besoin et qu'il aurait mérité toute cette reconnaissance et un peu plus de considération et de sou maké.