L’accueil des réfugiés du proche et moyen Orient continue de faire débat. La France se dit prête à ouvrir ses portes à 24 000 migrants sur deux ans. Ces personnes seront réparties sur l’ensemble du territoire et peut-être en Guyane qui a déjà accueilli des syro-libanais par le passé.
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Faire face à l'arrivée de ressortissants libanais et syriens, la Guyane a déjà connu cette situation. Trois vagues de migrations ont, ainsi, été enregistrées : une dans les années 30, l’autre dans les années 50/60 et la dernière, à partir de 1975, au début de la guerre civile au Liban.
Au début du 20 siècle, nombreux sont les jeunes libanais à fuir l’occupation turque et syrienne. Le plus souvent, le premier point d'étape est alors la ville de Marseille, la base de départ vers les Antilles, le Brésil ou encore le Surinam. Une quarantaine de familles, par ce biais, posent leurs valises en Guyane qui à l’époque comptait 50 000 habitants à peine.
Ces réfugiés, des maronites chrétiens en général, viennent du Nord du Liban notamment du petit village de Pasrhoun. Pour gagner leur vie, ils se lancent dans le commerce de textile, le colportage, la vente de vêtements sur les sites aurifères de la haute Mana notamment . Ils capitalisent et rapidement, ont pignon sur rue et gèrent de petits commerces dans les rues François Arago et Molé notamment : une trentaine de magasins, en partie rachetés aujourd’hui par les commerçants chinois.
La communauté syro-libanaise compte, actuellement, environ 400 personnes qui en grande majorité ont opté pour la nationalité française.
Au début du 20 siècle, nombreux sont les jeunes libanais à fuir l’occupation turque et syrienne. Le plus souvent, le premier point d'étape est alors la ville de Marseille, la base de départ vers les Antilles, le Brésil ou encore le Surinam. Une quarantaine de familles, par ce biais, posent leurs valises en Guyane qui à l’époque comptait 50 000 habitants à peine.
Ces réfugiés, des maronites chrétiens en général, viennent du Nord du Liban notamment du petit village de Pasrhoun. Pour gagner leur vie, ils se lancent dans le commerce de textile, le colportage, la vente de vêtements sur les sites aurifères de la haute Mana notamment . Ils capitalisent et rapidement, ont pignon sur rue et gèrent de petits commerces dans les rues François Arago et Molé notamment : une trentaine de magasins, en partie rachetés aujourd’hui par les commerçants chinois.
La communauté syro-libanaise compte, actuellement, environ 400 personnes qui en grande majorité ont opté pour la nationalité française.