C'est l'incompréhension et l'amertume pour quatre élèves pilotes d'hélicoptère. Effectivement, la formation à laquelle ils participaient a été interrompue sans qu'ils ne puissent décrocher leur licence professionnelle.
C'est un rêve qui tourne au cauchemar pour quatre pilotes stagiaires d'hélicoptère. Après des mois de théorie, la formation s'est brusquement arrêtée. En conséquence, ils n'ont pas pu effectuer le nombre d'heures de vol nécessaire pour prétendre à une licence professionnelle. La société qui proposait cette formation en Guyane avait pourtant reçu des fonds régionaux et européens.
Le reportage de Laurent Marot et Flore Vigneron
13 mars 2014 à la Régions en Guyane, douze jeunes sont récompensés. Ils ont obtenu leur licence de pilote privé sur avion ou hélicoptère. C'est la première étape d'une formation financée par l'Europe et la région, pour un budget prévisionnel de 2 400 000 €. Un an et demi plus tard, c'est l'amertume, Thomas Prospert (élève pilote d'hélicoptère) a vu sa formation brutalement s'interrompre à la fin de l'année 2014. Il explique : " aujourd'hui on est titulaire d'une licence de pilote privé d'hélicoptère. Cette licence nous permet de prendre un hélicoptère, de le louer et d'emmener des passagers. Mais elle ne nous permet pas d'être rémunéré pour une prestation de pilote. Donc ça reste dans le cadre du loisir. Aujourd'hui cette licence ne me sert à rien".
Sur cinq élèves pilotes d'hélicoptère, quatre ont réussi l'examen théorique de pilote professionnel, mais il manque une centaine d'heures de vol pour passer l'examen pratique. Dans un courrier adressé à Thomas Prospert, l'organisateur de la formation, Adolphe Othily écrit avoir été trop ambitieux. Ce dernier est gérant d'une société aéronautique, il dit avoir été victime d'aléas administratifs et technique : " nous avions un hélicoptère sur lequel les élèves réalisaient la formation, un incident majeur a mis cet appareil hors circuit pour une durée relativement longue. Nous étions contraints par le temps, nous avons été ambitieux dans notre projet pour le réaliser en 18 mois, malheureusement nous n'avons pas pu terminer dans les délais ".
Adolphe Othily dit avoir dépensé environ un million d'euros pour toute la formation, il espère encore mener les élèves pilotes d'hélicoptère jusqu'à la licence professionnelle via une nouvelle demande de subvention.
Sur cinq élèves pilotes d'hélicoptère, quatre ont réussi l'examen théorique de pilote professionnel, mais il manque une centaine d'heures de vol pour passer l'examen pratique. Dans un courrier adressé à Thomas Prospert, l'organisateur de la formation, Adolphe Othily écrit avoir été trop ambitieux. Ce dernier est gérant d'une société aéronautique, il dit avoir été victime d'aléas administratifs et technique : " nous avions un hélicoptère sur lequel les élèves réalisaient la formation, un incident majeur a mis cet appareil hors circuit pour une durée relativement longue. Nous étions contraints par le temps, nous avons été ambitieux dans notre projet pour le réaliser en 18 mois, malheureusement nous n'avons pas pu terminer dans les délais ".
Adolphe Othily dit avoir dépensé environ un million d'euros pour toute la formation, il espère encore mener les élèves pilotes d'hélicoptère jusqu'à la licence professionnelle via une nouvelle demande de subvention.
Le reportage de Laurent Marot et Flore Vigneron