4ème séminaire sur la création du Centre hospitalier universitaire de Guyane

"Comment concilier la médecine conventionnelle avec les pratiques de la médecine traditionnelle et l’approche holistique du patient", c’est la thématique du 4^ème séminaire consacré à la création du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Guyane. Une rencontre organisée par la Collectivité Territoriale de Guyane.

Patricia Saïd, la 4^ème vice-présidente déléguée à la santé et à la solidarité accueillera, et présentera à cette occasion, le Docteur Jean-Christophe Lafontaine, un neurologue guyanais qui exerce actuellement au Centre hospitalier universitaire de Lille, en France hexagonale.

Un séminaire pour un « CHU  à l’image de la Guyane »

Le grand public comme les professionnels de santé sont attendus ce jeudi 27 mars à partir de 8h30 à Hôtel de la Collectivité Territoriale de Guyane, à  Cayenne.

Au programme de 9 heures à 12h15, la synthèse des trois derniers séminaires, mais également un atelier sur l’approche holistique dans la formation, les soins et la recherche.

L’après-midi sera consacré à un atelier sur la médecine traditionnelle et son intégration dans les soins et la recherche. Les intervenants seront le professeur Didier Béreau, le tradipraticien Jean Xavier, et le chaman Ruben Makosi.

Le 28 mars, coup de projecteur sur les médecins guyanais

Pour le dernier jour de ce séminaire, la part belle sera faite aux parcours inspirants de médecins guyanais, à partir de 8h30.

L’invité phare de ce 4^ème séminaire, le Docteur Jean-Christophe Lafontaine ; neurologue au centre hospitalier universitaire de Lille, présentera son  parcours professionnel, et les choix qu’il a dû faire pour devenir ce professionnel de santé.

Les médecins guyanais qui ont décidé de revenir dans notre département au cours des trois dernières années, seront également mis à l’honneur.

Un avant-goût du séminaire, tourné vers la jeunesse

La création d’un centre hospitalier universitaire permettra de renforcer l’offre de soin, et de formation au niveau local. Cette création pourrait promouvoir la recherche médicale sur le territoire, et pourrait in fine former les professionnels de santé sur place pour éviter un turn-over important.

À cette occasion, le Docteur Jean-Christophe Lafontaine et la délégation de la Collectivité territoriale de Guyane, se sont rendus, ce lundi 24 mars à Grand-Santi  au collège Gran Man Difou, pour discuter et débattre avec les élèves de cet établissement.

Une délégation qui ira à la rencontre des scolaires, des étudiants, et des apprentis, le mardi 25 mars à Saint-Laurent du Maroni, et à Apatou sans oublier le mercredi 26 mars leur passage au sein de la commune de  Mana.

Un séminaire organisé par la CTG, mais des questions demeurent sur le CHU

Pour Patricia Saïd, 4^ème vice-présidente déléguée à la solidarité et à la santé, interrogée ce lundi 24 mars, sur les antennes de Guyane la 1^ère, concernant les avancées notoires et les infrastructures de ce CHU.

Je ne suis pas en capacité de vous répondre, sur cette question, puisque nous sommes spectateurs de voir ce qui est en train de se réaliser et dès le début, je l’ai dit il y a la volonté de certaines personnes d’aller très vite (...) Le CHU n’est pas un cadeau de l’Etat, mais bien une lutte du peuple guyanais, (…) politiquement nous avons un travail à faire

Patricia Saïd

4ème vice-présidente déléguée à la Santé et à la Solidarité à la CTG

Des interrogations portées par Patricia Saïd, tout en sachant que la présidence du Conseil de surveillance,de l’hôpital, qui fonctionne comme un conseil d'administration, est assurée par Gabriel,  Serville, président de la CTG.

 Et l'opposition? 

D’un autre côté, le groupe de l’opposition des élus majoritaires de la CTG, le groupe "Unis et engagés pour notre territoire", dans un communiqué qui a été publié ce lundi 24 mars, dénonce avec force le retrait pour la deuxième fois du rapport "désignation de représentants au sein du conseil de surveillance préfigurateur du CHU de Guyane."

Ce groupe dénonce également le fait que le CHU  se mettra en place "sans que les élus puissent peser dans les débats et défendre les intérêts des Guyanais."