Agressions d'infirmières en Guyane : des engagements pris par l'Agence régionale de santé

La rencontre à eu lieu à l'Agence régional de santé de Guyane
Après la préfecture samedi, les infirmiers libéraux ont rencontré le directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) de Guyane ce lundi après-midi. L’Ordre des médecins, des représentants de l’Association des maires de Guyane et la CTG étaient également présents.

La rencontre faisait suite à deux agressions d'infirmières libérales la semaine dernière: l'une a été violée à Maripasoula, la seconde a été braquée à Matoury. Au cœur de la réunion: la question des problèmes de violence que rencontrent les professionnels de santé de manière générale.


Les infirmiers libéraux ont obtenu de l’Agence régionale de santé plusieurs engagements :
   Une campagne de communication et de sensibilisation (affichage, radio et réseaux sociaux) sur la lutte contre les violences envers les soignants 
   Une aide aux financements des formations (attitude face à un agresseur, bons gestes de protection, self-défense...) 
   La poursuite du soutien au déploiement des boutons d’alerte et de sécurité, permettant aux soignants de donner l’alerte en cas de danger 
   La création d’un Observatoire local chargé de recenser les agressions, d’accompagner les victimes et de coordonner les actions

Durant la réunion, à l'extérieur de l'ARS, une cinquantaine d'infirmiers se sont rassemblés pour manifester, comme leurs confrères des Antilles au même moment. 

Depuis l'annonce de l'agression violente d'une infirmière à Maripasoula c'est un véritable élan de soutien qui s'est manifesté, localement, régionalement et même nationalement. Aujourd'hui il participe à la reconstruction physique et psychologique de la victime, selon Awatef Argoubi, de l'Union régionale des infirmiers libéraux.