La rencontre faisait suite à deux agressions d'infirmières libérales la semaine dernière: l'une a été violée à Maripasoula, la seconde a été braquée à Matoury. Au cœur de la réunion: la question des problèmes de violence que rencontrent les professionnels de santé de manière générale.
Les infirmiers libéraux ont obtenu de l’Agence régionale de santé plusieurs engagements :
• Une campagne de communication et de sensibilisation (affichage, radio et réseaux sociaux) sur la lutte contre les violences envers les soignants
• Une aide aux financements des formations (attitude face à un agresseur, bons gestes de protection, self-défense...)
• La poursuite du soutien au déploiement des boutons d’alerte et de sécurité, permettant aux soignants de donner l’alerte en cas de danger
• La création d’un Observatoire local chargé de recenser les agressions, d’accompagner les victimes et de coordonner les actions
Durant la réunion, à l'extérieur de l'ARS, une cinquantaine d'infirmiers se sont rassemblés pour manifester, comme leurs confrères des Antilles au même moment.
Depuis l'annonce de l'agression violente d'une infirmière à Maripasoula c'est un véritable élan de soutien qui s'est manifesté, localement, régionalement et même nationalement. Aujourd'hui il participe à la reconstruction physique et psychologique de la victime, selon Awatef Argoubi, de l'Union régionale des infirmiers libéraux.