C’est un promeneur qui a donné l’alerte. Une nappe d’hydrocarbure était repérée dans les eaux du port de Pariacabo à Kourou. Un liquide accompagné d’une forte odeur de carburant.
Les premières investigations diligentées par le Centre opérationnel de surveillance et de sauvetage des Antilles Guyane font état d’une nappe de gazole, fine en surface mais étendue. Pas d’intervention pour le moment : les autorités attendent l’évaporation du produit qui pourrait prendre encore 24 heures.
Les premières analyses ont montré que c’est une nappe de gazole, des hydrocarbures légers qui s’évaporent naturellement pour lesquels il n'y a pas de besoin d’intervention active hormis une surveillance très attentive de l’évolution de la nappe. Bien évidemment la superficie a évolué à cause des marées. En début d’après-midi, ce mercredi la nappe s’étendait de la Pointe des Roches et du pont de Kourou.
Benjamin Potier conseiller de l'action de l'Etat en mer
Des conséquences graves
D'autres investigations seront menées. Des analyses seront effectuées. Les rejets accidentels d’hydrocarbures liquides peuvent polluer les cours d’eau, atteindre les nappes souterraines, les estuaires, les côtes et altérer durablement la faune et la flore aquatique ou menacer l’usage du milieu naturel en tant que ressource employée à la production d’eau potable.
Une enquête pour trouver l’origine de cette pollution, a été ouverte et confiée à la gendarmerie maritime de Kourou. Les sanctions pour avoir déversé des hydrocarbures dans un milieu naturel peuvent être très lourdes, préviennent les autorités.