Le Tribunal de Cayenne est fermé depuis plus de deux mois pour présence d’amiante dans ses locaux. Les magistrats ont du s’organiser dans l’urgence. La situation est loin d’être réglée et le ministère de la Justice étudie la possibilité de déménager.
•
Fermé depuis plus de 2 mois pour présence d’amiante dans ses locaux, le Palais de justice est fermé jusqu'à nouvel ordre. Depuis, les magistrats ont du s’organiser dans l’urgence pour tenter de maintenir les audiences et les jugements. La situation est loin d’être réglée et le ministère de la Justice étudie la possibilité de déménager hors de Cayenne dans un bâtiment qui pourrait réunir l’ensemble des activités judiciaires.
En plein centre ville de Cayenne, le Palais de justice commence déjà à prendre les allures d’un bâtiment abandonné. Il est fermé depuis plus de deux mois après la découverte d’amiante dans ces locaux en travaux. Une crise majeure qui a provoqué un déménagement dans l’urgence. il s'agissait de délocaliser les audiences du Tribunal de grande instance : la Cour d’appel, le Tribunal d’instance avec la caserne Loubère comme zone de repli. Mais depuis les derniers rapports des experts sur la présence d’amiante, il s’avère que la crise va durer encore très longtemps, pas de réouverture du Palais de justice avant au moins 18 mois. Sans domicile fixe, les trois cabinets des juges d’instruction ont été transférés à la caserne de la gendarmerie de la Madeleine, mais l’ordre des avocats de Guyane refuse catégoriquement de s'y rendre.
Georges Bouchet bâtonnier de Guyane explique :
Il semble réunir une des conditions réclamées tant par les avocats que par le personnel de justice qui manifestait la semaine dernière encore devant l’Agence régionale de santé.
Reste la question de la cite judiciaire dont le terrain a été acquis par le ministère de la Justice. Il doit se situer sur cette zone. Mais malgré l’urgence de la situation, aucune démolition, aucun terrassement ne sont de réalisés. Le terrain reste en friche.
Au delà de l’urgence, la découverte d’amiante au tribunal pourrait aussi se terminer devant la justice. Le syndicat UTG a déjà recensé 50 personnes travaillant dans les locaux du tribunal prêtes a porter plainte pour cet oubli : cette omission de ne pas avoir fait réaliser un diagnostic amiante avant le lancement des travaux. Restera à déterminer les responsabilités des parties dans cette affaire d’amiante au Palais de justice.
Des solutions provisoires
En plein centre ville de Cayenne, le Palais de justice commence déjà à prendre les allures d’un bâtiment abandonné. Il est fermé depuis plus de deux mois après la découverte d’amiante dans ces locaux en travaux. Une crise majeure qui a provoqué un déménagement dans l’urgence. il s'agissait de délocaliser les audiences du Tribunal de grande instance : la Cour d’appel, le Tribunal d’instance avec la caserne Loubère comme zone de repli. Mais depuis les derniers rapports des experts sur la présence d’amiante, il s’avère que la crise va durer encore très longtemps, pas de réouverture du Palais de justice avant au moins 18 mois. Sans domicile fixe, les trois cabinets des juges d’instruction ont été transférés à la caserne de la gendarmerie de la Madeleine, mais l’ordre des avocats de Guyane refuse catégoriquement de s'y rendre.
Georges Bouchet bâtonnier de Guyane explique : "Nous avons appris que les trois cabinets sont déménagés à la Madeleine.Symboliquement nous refusons que les magistrats siègent dans une caserne de gendarmerie. Il n'y faut pas que dans l'esprit des justiciables et du public qu'il y ait une confusion".
Des plaintes en suspens
Un bâtiment pourrait être la solution : l'immeuble de la Chambre de commerce et de l'industrie où est installé Air France et des médecins de la Sécurité Sociale au Larivot à Matoury.Il semble réunir une des conditions réclamées tant par les avocats que par le personnel de justice qui manifestait la semaine dernière encore devant l’Agence régionale de santé.
Reste la question de la cite judiciaire dont le terrain a été acquis par le ministère de la Justice. Il doit se situer sur cette zone. Mais malgré l’urgence de la situation, aucune démolition, aucun terrassement ne sont de réalisés. Le terrain reste en friche.
Au delà de l’urgence, la découverte d’amiante au tribunal pourrait aussi se terminer devant la justice. Le syndicat UTG a déjà recensé 50 personnes travaillant dans les locaux du tribunal prêtes a porter plainte pour cet oubli : cette omission de ne pas avoir fait réaliser un diagnostic amiante avant le lancement des travaux. Restera à déterminer les responsabilités des parties dans cette affaire d’amiante au Palais de justice.