Avec neuf maires sur sa liste et de nombreux autres en soutien, Rodolphe Alexandre avait indiscutablement misé sur la proximité que ces élus ont avec leurs administrés pour tenter de remporter les élections territoriales. La stratégie a été payante dans plusieurs communes mais dans d’autres ce n’est pas le résultat escompté.
Dans la vallée du Maroni mais aussi dans celle de l’Oyapock, Rodolphe Alexandre s’impose comme l’homme fort, avec des scores variant de 60 à plus de 80%. Exemple à Apatou, Camopi, Grand-Santi, à Saint-Georges, ou encore 93% des suffrages exprimés en sa faveur à Saint-Elie.
Dans la section des Savanes, c’est la déroute et ses bastions ont vacillé. A Kourou où le maire François Ringuet est présenté comme son dauphin, Rodolphe Alexandre ne parvient pas à distancer Gabriel Serville et ce, malgré une campagne active sur le terrain. Au contraire au second tour la liste d’union engrange plus de 800 voix et remporte la ville spatiale.
A Sinnamary la tendance se renverse et bascule en faveur de Gabriel Serville. A Iracoubo, les électeurs n’arrivent pas à les départager : 416 bulletins chacun au second tour.
A Rémire-Montjoly, fief de Claude Plenet, là aussi Rodolphe Alexandre doit rechercher les causes de sa défaite. Plus de 1400 bulletins vont faire la différence en faveur de Gabriel Serville. C’est donc une lame de fond populaire, qui a impulsé le changement et les maires n’auraient rien pu faire face à cette déferlante.