Apatou : 40 ans et un festival « Les traces du marronnage »

1976 : Apatou prend son indépendance de l'immense collectivité, Grand-Santi-Papaïchton-Apatou. 2016 : 40 ans ça se fête et Apatou ne compte pas se gêner. La commune a monté un grand festival : « Les traces du marronnage », il se déroulerela du 17 au 27 août. Retour sur sur l'histoire de la commune.
40 ans, ça se fête. Apatou a choisi de faire les choses en grand avec un festival du 17 au 21 août.
Depuis que le village est devenu commune, il s’est passé bien des choses, par exemple la population d’à peine 500 personnes en 1976 dépasse aujourd’hui les 8.000 habitants. Apatou, est une jeune commune importante dans l'agglomération de Saint-Laurent mais va compter de plus en plus tant son extension s'est intensifiée ces dernières années. La commune est certes un bourg mais aussi est constituée de nombreux écarts eux-mêmes en extension parmanente. Ils se nomment Maïman, Patience, la Forestière, Santonia, Bois-Martin, Nasson ou encore New Kampoe.

Naissance d'Apatou au 19è siècle

Au début de l'histoire de cette région de Guyane, il y a Pakisel Joseph dit Apatou né en 1833. Avant l’entrée dans le 20ème siècle, il sert de guide à deux explorateurs français. Jules Crevaux et Henri Coudreau chargés par l'Etat de délimiter la frontière avec la Guyane hollandaise, actuellement le Surinam.
En récompense Apatou reçoit en concession un immense territoire. Il crée alors, tout contre le Maroni, le village boni Moutendé. Village qui deviendra bien plus tard, en hommage à son fondateur : Apatou.


De Lambert Amayota à Paul Dolianki

La commune a connu un essor exceptionnel ces 30 dernières années. Progression et progrès rapides, une oeuvre commune que se partagent les cinq maires de l'histoire d'une très jeune collectivité. D’abord Lambert Amayota qui a été remplacé à l'ère de la décentralisation par Etienne Sida qui laisse sa place à François Fati à qui succède Gérard Amayota lui-même battu par l’actuel maire Paul Dolianki.
Apatou, porte d'entrée du Maroni qui dans les années 90 a bénéficié, comme les autres localités du fleuve d'une action résolue du président du conseil général d'alors, Elie Castor. A ses yeux malgré ses difficultés, le littoral se devait d'être solidaire de la vallée du Maroni qui ne disposait pas, voici à peine 20 ans, du confort minimal. La ville a pu sortir de son ère glacière pour entrer dans une modernité qui s'est accélérée avec son désenclavement par la route. Elle vient d'effectuer un nouveau grand pas vers un futur maîtrisé avec le haut débit, installé récemment.