Le permis de chasser, concentre la colère du Collectif des chasseurs. Celui-ci vient d’obtenir l’organisation des Assises de la chasse. L’objectif affiché est de tenir compte des pratiques locales et de concilier les différents points de vue pour parvenir à un consensus.
•
Le permis de chasser, institué en Guyane depuis le mois de février, concentre la colère du Collectif des chasseurs. Celui-ci vient d’obtenir l’organisation des Assises de la chasse qui auront lieu ce samedi à la collectivité territoriale de Guyane. L’objectif affiché est de tenir compte des pratiques locales et de concilier les différents points de vue pour parvenir à un consensus.
Un permis de chasser pour – notamment – mieux contrôler la circulation des armes à feu, disponibles en vente libre en Guyane jusqu’à l’an dernier.
Patrice Faure, préfet de Guyane (Cayenne, septembre 2018) rappelle :
Une explication que le collectif des chasseurs refuse toujours catégoriquement.
Patrick Cosset, porte-parole du Collectif des chasseurs précise :
Ces chasseurs ne veulent pas être associés à la thématique de l’insécurité.
Face au permis de chasser, institué par la loi depuis février dernier, le collectif propose l’idée d’une carte de chasse qui serait adaptée au territoire.
Sylvian Saïbou, membre du collectif des chasseurs explique :
L’objectif est de parvenir à une modification de la loi.
Mais l’opposition au permis de chasser et la proposition d’une carte locale ne font pas l’unanimité parmi les chasseurs.
4 200 permis de chasser ont été délivrés depuis février 2018 par les services de l’Etat. Le permis deviendra obligatoire à partir du 1er janvier 2020.
Un permis de chasser pour – notamment – mieux contrôler la circulation des armes à feu, disponibles en vente libre en Guyane jusqu’à l’an dernier.
Circulation des armes à feu
Un permis de chasser pour – notamment – mieux contrôler la circulation des armes à feu, disponibles en vente libre en Guyane jusqu’à l’an dernier.Patrice Faure, préfet de Guyane (Cayenne, septembre 2018) rappelle :
"Les armes sont nombreuses en Guyane. Sur l'ensemble des crimes et délits et des enquêtes menées, 90 % sont des armes achetées en Guyane".
Une explication que le collectif des chasseurs refuse toujours catégoriquement.
Patrick Cosset, porte-parole du Collectif des chasseurs précise :
« Pour l’essentiel des méfaits commis à Cayenne ne sont pas commis par des armes de chasse mais par des armes de poing nous viennent des pays limitrophes »
Des chasseurs pacifiques
Ces chasseurs ne veulent pas être associés à la thématique de l’insécurité.Face au permis de chasser, institué par la loi depuis février dernier, le collectif propose l’idée d’une carte de chasse qui serait adaptée au territoire.
Sylvian Saïbou, membre du collectif des chasseurs explique :
« Depuis des générations, nous avons toujours gardé ce que les parents nous ont laissés. Nous savons gérer notre faune, nous ne pourrons pas gérer avec ce permis de chasse, c'est l'hexagone qui gérera pour nous »
Une carte locale
Réclamées depuis de nombreux mois par le collectif, les Assises de la chasse seront organisées avec la collectivité territoriale de Guyane.L’objectif est de parvenir à une modification de la loi.
Mais l’opposition au permis de chasser et la proposition d’une carte locale ne font pas l’unanimité parmi les chasseurs.
4 200 permis de chasser ont été délivrés depuis février 2018 par les services de l’Etat. Le permis deviendra obligatoire à partir du 1er janvier 2020.
Un permis de chasser pour – notamment – mieux contrôler la circulation des armes à feu, disponibles en vente libre en Guyane jusqu’à l’an dernier.