La BR-156 est la route de 600 km qui relie Oiapoque à la capitale de l'Amapa, Macapa. Il reste 110 km à bitumer. Des travaux commencés, il y a 43 ans. La justice condamne le département des transports et l'Etat d'Amapa à une amende de 50 000 reais par jour et à produire un calendrier d'achèvement.
Depuis des décennies, la route qui relie Oiapoque à la capitale de l'état, Macapa, la BR-156 est en travaux. Une route qui, en 1976 au départ était une piste en latérite. Il reste 110 km à bitumer entre Oiapoque et Calçoene, une partie qui devient très dangereuse en saison des pluies et quasiment impraticable. C'est un véritable parcours du combattant pour les transporteurs qui doivent l'emprunter à cette époque de l'année. Cela constitue, également, un obstacle au développement économique de la commune frontière Oiapoque qui se retrouve isolée de beaucoup de services en raison de ces problèmes d'acheminement.
Le MPF (Ministère public fédéral) rappelant que la situation de cet axe routier "enfreint les droits fondamentaux de la population d'Oiapoque", a donc condamné l'Etat de l'Amapa et la DNIT à payer une amende de 50 000 reais par jour. Une condamnation qui a pour but d'obliger ces instances à produire un échéancier de réalisation des travaux.
En attendant, le transport sur la BR-156 est toujours aussi rocambolesques et périlleux et les Oiapoquois demeurent condamnés à subir un isolement de plus en plus insupportable.
Sources : Globo
Des travaux maintes fois commandités
De multiples fois, l'achèvement de la route a été annoncé. En mars 2015, le DNIT (Département National des Infrastructures et des Transports) promettait une livraison de l'ouvrage en 2017. Deux ans après il n'en est rien. En 2017, un autre accord avait été signé entre l'état, la DNIT et l'armée mais rien n'a été fait.Le MPF (Ministère public fédéral) rappelant que la situation de cet axe routier "enfreint les droits fondamentaux de la population d'Oiapoque", a donc condamné l'Etat de l'Amapa et la DNIT à payer une amende de 50 000 reais par jour. Une condamnation qui a pour but d'obliger ces instances à produire un échéancier de réalisation des travaux.
En attendant, le transport sur la BR-156 est toujours aussi rocambolesques et périlleux et les Oiapoquois demeurent condamnés à subir un isolement de plus en plus insupportable.
Sources : Globo