Deuxième nuit de violences en Guyane : un bus incendié, une personne interpellée à Macouria

Affrontement entre les forces de l'ordre et les jeunes du quartier Soula
Cette nuit, la commune de Macouria a connu une deuxième nuit de troubles, principalement concentrés dans le quartier de Soula. Une trentaine de jeunes, âgés de 12 à 18 ans, se sont rassemblés dans la rue principale de Soula, mettant le feu à des poubelles et instaurant un climat de tension.

Les forces de l'ordre ont rapidement été déployées sur les lieux pour sécuriser la zone. Plusieurs affrontements ont éclaté entre les jeunes et les gendarmes, notamment devant le supermarché de la rue principale. Une personne a été interpellée dès le début des confrontations. Le commandant de la compagnie de gendarmerie de Kourou a indiqué que le supermarché semblait être la cible principale des émeutiers suite à un appel lancé sur les réseaux sociaux.

En réponse à ces actes de violence, les forces de l'ordre au nombre de 45 au départ ont été renforcées par l'arrivée en cours d'opération d'une cinquantaine de gendarmes. Cela leur a permis de contenir les manifestants, en utilisant notamment des grenades et du gaz lacrymogène.

Le supermarché de Soula était la cible visé par le groupe de jeunes.

Un bus, stationné devant l'immeuble du supermarché, a été incendié par le groupe de jeunes, exacerbant la gravité de la situation.

Parallèlement, des émeutiers ont tenté de bloquer la RN1 en érigeant des barricades sur la chaussée. Grâce aux renforts de la brigade de gendarmerie de Cayenne, les émeutiers ont été repoussés et la route a été rouverte.

Une nuit calme dans les autres communes

Alors que les troubles se sont principalement concentrés à Soula, dans la commune de Macouria, le reste du territoire n'a signalé aucun acte de violence cette nuit. À Saint-Laurent-du-Maroni, dans l'ouest du pays, quelques poubelles ont été incendiées dans les quartiers des Vampires et de la Charbonnière, sans autre signe apparent d'agitation.

Les autorités continuent de surveiller étroitement l'évolution des événements, tandis que les forces de l'ordre restent mobilisées pour assurer la sécurité de la population et prévenir toute nouvelle escalade de violence.