Arrivé à la mi-juillet au centre de secours de Macouria, ce véhicule d’intervention, unique aux Antilles Guyane, fait la fierté des sapeurs. "Nous avons une cabine plus grande pour nous", explique Christophe Martin, sapeur-pompier volontaire au centre de secours de Macouria. "Avec les équipements, ce n'était pas évident avec les anciens véhicules", ajoute-t-il. Ils ont désormais plus d'espace dans ce véhicule équipé d'une boîte automatique.
"On a aussi une plate-forme réglable (à l'extérieur du véhicule, NDLR). C'est-à-dire que lorsqu'il y a un accident avec un poids lourd, comme c'est très haut, pour accéder à la victime, on utilise la plate-forme qui est réglable".
Adjudant-chef Yves D’ABREU, conseiller technique départemental en secours d’urgence à personne
Outre cela, ce poids lourd transporte tout le matériel nécessaire aux interventions lors d’accidents routiers ou autres. Écarteurs, tronçonneuse thermique ou électrique, une citerne d’eau, la liste est longue...
Tous les pompiers de Macouria formés
Avec sa cabine de six places, le Véhicule de Secours Routier Super (VSRS) permet de former deux équipes d’intervention, travaillant simultanément. Reste qu’il faut l’utiliser au mieux et pour cela la formation demeure indispensable.
On est dans l'obligation de former tous les sapeurs-pompiers de Macouria. Les professionnels sont déjà formés, ainsi qu'une partie des volontaires. Là, ce sont les nouvelles recrues qui sont en formation pour être aptes à pouvoir intervenir dans ces conditions.
Adjudant-chef Yves D’ABREU, conseiller technique départemental en secours d’urgence à personne
Parmi ces recrues, Léryanah Clet, elle a débuté il y a quatre ans un cursus de jeune sapeur. Aujourd’hui elle est devenue pompière volontaire. "Faire tout ce qu'on a vu pendant ces quatre années, avec un complément, ça change !" dit la recrue du centre de secours de Macouria.
Si vous circulez sur le territoire de Macouria, vous risquez de croiser ce camion. La portion de la RN1 traversant la commune est la plus accidentogène de Guyane. Depuis le début de l’année, on a recensé 50 interventions.