Les habitants du squat Manguiers à Rémire sont encore sous le coup d’expulsions. Ils réclament le report des expulsions à la fin de l’année scolaire, les enfants, environ 500 étant scolarisés dans les établissements de la commune de Rémire-Montjoly.
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Squat les Manguiers, 6h du matin, les premiers élèves s’en vont. Ils prennent le bus pour l’école. Les plus grands d’abord, les plus petits une demi-heure plus tard. Certains viennent seuls du fond du quartier jusqu’ici à l’arrêt de bus, d’autres y viennent accompagnés par leurs parents. Un rituel bien rodé comme le dit Franciane Dorcet, mère de famille de 4 enfants qui habitait auparavant à Macouria. Les aînés sont en France et les deux derniers avec elle.
Ils empruntent un transport communautaire ou privé. Le quartier Manguier à Rémire-Montjoly. Plusieurs centaines d’enfants sont ainsi scolarisés dans les écoles de la commune du primaire au collège, plus rarement au lycée.
Certains sont nés ici, d’autres pas, mais cette année scolaire déjà bien engagée serait fortement perturbée par les expulsions annoncées.
L’association d’aide aux personnes en situation d’exclusion plaide pour le maintien des familles dans leurs habitations jusqu’à la fin de l’année scolaire. Un discours qui parle aux habitants.
Le 25 novembre dernier était la première date annoncée par les autorités pour les destructions, puis le 2 décembre : l’expulsion de quelques quatre cents familles officiellement, plus de quatre mille personnes officieusement.
Des centaines d'enfants scolarisés
Ils empruntent un transport communautaire ou privé. Le quartier Manguier à Rémire-Montjoly. Plusieurs centaines d’enfants sont ainsi scolarisés dans les écoles de la commune du primaire au collège, plus rarement au lycée.Certains sont nés ici, d’autres pas, mais cette année scolaire déjà bien engagée serait fortement perturbée par les expulsions annoncées.
L’association d’aide aux personnes en situation d’exclusion plaide pour le maintien des familles dans leurs habitations jusqu’à la fin de l’année scolaire. Un discours qui parle aux habitants.
Le 25 novembre dernier était la première date annoncée par les autorités pour les destructions, puis le 2 décembre : l’expulsion de quelques quatre cents familles officiellement, plus de quatre mille personnes officieusement.