7 cancers sur 10 se déclarent après 75 ans. La cancérologie du sujet âgé, l’oncogériatrie est un enjeu majeur de santé publique. Elle associe deux approches : celle des spécialistes du cancer et celle des gériatres. Une méthode appliquée au CHOG, le centre hospitalier de l'Ouest Guyanais.
Maéva Myriam Ponet /MCT •
7 cancers sur 10 se déclarent après 75 ans. La cancérologie du sujet âgé, l’oncogériatrie est devenue un enjeu majeur de santé publique. Elle associe deux approches : celle des spécialistes du cancer et celle des gériatres. Cette dernière est appliquée au CHOG, l’occasion de faire un point sur les traitements en place dans l’ouest depuis l’ouverture du nouveau site aux Sables Blancs.
Les types de cancers les plus courants chez les personnes d’un grand âge sont "les cancers de la prostate, du sein mais aussi du colon et du rectum". Des patients souvent fragilisés à cause de leur âge avancé.
Docteur Olivier Angénieux médecin gériatre gérontologue précise :
"Au vieillissement naturel vont s'ajouter des maladies spécifiques, et avec l'âge des phénomènes de dénutrition qui vont entraîner de plus grandes difficultés pour se battre contre le cancer".
Les traitements chirurgicaux localisés qui se pratiquent uniquement à Cayenne et à Kourou. Le CHOG pour l’instant n’a pas encore l’autorisation de pratiquer ces chirurgies.
Le deuxième volet est la radiothérapie. Il n’existe aucun centre de radiothérapie en Guyane. Le plus proche est en Martinique. Mais depuis quelques mois, un projet de coopération est à l’étude avec le Suriname
Docteur Bill Baron Wankpo medecin cancérologue explique :
"Il ya un vrai mélange des populations. On a une grande clientèle qui vient de là-bas. On étudie des pistes pour que certains malades puissent être traités au Surinam".
Enfin, la chimiothérapie représente le troisième volet des traitements. Le CHOG aura bientôt l’occasion de disposer de ce programme. Le démarrage était prévu au début de l’année, mais toutes les conditions ne sont pas encore réunies. Un service très attendu par les patients qui pour l’instant font près de 600 kilomètres pour réaliser leur séance de chimiothérapie à Cayenne.