Il a été surnommé, « le mardi noir » par le collectif Citoyennes, citoyens de Guyane. Lequel a appelé la population à se vêtir de noir, pour dénoncer la situation désastreuse de la Guyane sur le plan économique, sanitaire et de l’éducation. Ce matin, l'accès de Cayenne était filtré.
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Ce matin, un barrage filtrant a été dressé au niveau du rond point de la crique Fouillée à Cayenne par quelques citoyens qui avaient répondu à l'appel du collectif Citoyennes, citoyens de Guyane. Pour ces citoyens, vêtus de noir, comme pour signifier un état de deuil, la Guyane se meurt. Education, insécurité, santé, économie, dans tous les domaines, les voyants seraient dans le rouge, d’où l’importance, selon eux, d’interpeller directement la population sur ces problématiques.
Par le biais des réseaux sociaux, le collectif a appelé la population à participer à ce « mardi noir ». Quelques personnes ont spontanément suivi le mouvement mais regrettent tout de même une faible participation compte-tenu de l’enjeu.
Si le fond du message semble trouver un écho favorable chez les automobilistes, pour certains d'entre eux, la forme du mouvement est contestable. Le barrage filtrant au rond point de la crique fouillée a, finalement, été levé aux alentours de midi et le collectif s’est par la suite dirigé vers la préfecture.
Il n'y a pas eu de rencontre avec le Préfet de Guyane, juste un sitting.
Le collectif Citoyennes, citoyens de Guyane n’exclue pas des actions de plus grande ampleur dans les semaines à venir.
Le reportage de Leilia Chérubin-Jeannette et Yves Robin
Par le biais des réseaux sociaux, le collectif a appelé la population à participer à ce « mardi noir ». Quelques personnes ont spontanément suivi le mouvement mais regrettent tout de même une faible participation compte-tenu de l’enjeu.
Si le fond du message semble trouver un écho favorable chez les automobilistes, pour certains d'entre eux, la forme du mouvement est contestable. Le barrage filtrant au rond point de la crique fouillée a, finalement, été levé aux alentours de midi et le collectif s’est par la suite dirigé vers la préfecture.
Il n'y a pas eu de rencontre avec le Préfet de Guyane, juste un sitting.
Le collectif Citoyennes, citoyens de Guyane n’exclue pas des actions de plus grande ampleur dans les semaines à venir.
Le reportage de Leilia Chérubin-Jeannette et Yves Robin