Réunis ce matin dès 6h45 devant leur service, les personnels veulent être entendus sur les points suivants :
- Sous-effectif important d'infirmiers dès le mois d'avril
- Dégradations physiques des locaux
- Retard de versement de la prime Ségur
- Difficultés de communication avec les responsables des Ressources Humaines de Guyane Santé
Sur ces revendications, la directrice générale Guylaine Mergerie a apporté directement un éclairage sur un point : celui du personnel manquant :
« Nous avons diffusé l’information au plus large pour trouver des solutions, cela fait 2 ans que l’on galère pour trouver. Ce n’est pas Guyane Santé, ce n’est pas le service de dialyse de Saint-Gabriel, c’est la réalité du terrain. … »
Si l’ARS a pu par le passé fournir un agent pour ce service, depuis cela pas été possible de trouver d’autres techniciens.
La direction continue de chercher des solutions. Une candidature est parvenue la veille et sera étudiée tandis qu'une une entreprise à l’internationale a été contactée pour, peut-être, apporter une solution.
Si le personnel entend ces arguments, il met aussi en avant son épuisement au quotidien avec un volume d’heures à effectuer exponentiel.
Par communiqué, la direction a aussi fait savoir : sa volonté de procéder à la régularisation des primes SEGUR mises en place depuis 2020. A compter du mois d’avril, outre le versement de la prime courante, les collaborateurs concernés percevront un mois de régularisation jusqu’à apurement de la somme due. Exceptionnellement sur le bulletin du mois d’avril, il y aura 3 mensualités de primes (2 régularisations + le mois courant).
S'agissant des travaux, les entreprises ont été relancées et interviendront dès que la météo sera plus favorable et un état des lieux du matériel bio médical sera effectué dans la journée.