Des migrants syriens ont protesté, pancartes à la main, contre leurs conditions d’accueil à Cayenne. Ils ont été reçus par la maire Marie-Laure Phinéra-Horth qui leur a proposé un hébergement dans une école pour deux jours en attendant que le préfet Martin Jeager prenne la situation en main.
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Des réfugiés syriens ont passé leur première nuit à l'abri dans une école de la ville de Cayenne.
Le 17 août ils ont manifesté pancartes à la main sur la place des Palmistes pour protester contre les conditions d'accueil qui leur sont faites. Depuis deux mois, sans hébergement, en attendant la régularisation de leur situation, ils errent dans les rues de Cayenne avec leurs enfants. Ils veulent rejoindre la France pour s'y installer.
Après discussion, la maire a proposé une solution provisoire, en attendant que le préfet prenne le relais. La municipalité héberge ces familles dans une école afin qu'elles dorment à l'abri, la Croix Rouge fournit les repas et ces réfugiés peuvent aussi utiliser les douches municipales.
Il y a un manque cruel de de structures d'hébergement en Guyane.
Mais Marie-Laure Phinéra-Horth a fermement rappelé que la gestion des migrants relevait des compétences régaliennes de l'Etat. Les dispositions prises dans l'urgence, le sont à titre humanitaire. Elle attend que le préfet, Martin Jeager prenne en mains le dossier
Le reportage de Marie -Claude Thébia et Claude Djani
Le 17 août ils ont manifesté pancartes à la main sur la place des Palmistes pour protester contre les conditions d'accueil qui leur sont faites. Depuis deux mois, sans hébergement, en attendant la régularisation de leur situation, ils errent dans les rues de Cayenne avec leurs enfants. Ils veulent rejoindre la France pour s'y installer.
Un hébergement provisoire dans une école
Ils ont obtenu d'être reçus en mairie par Marie-Laure Phinéra-Horth qui a provoqué une réunion de crise en présence, notamment, du sénateur Antoine Karam qui n'a pas manqué de rappeler ses interventions au Sénat sur le dossier de l'asile en Guyane.Après discussion, la maire a proposé une solution provisoire, en attendant que le préfet prenne le relais. La municipalité héberge ces familles dans une école afin qu'elles dorment à l'abri, la Croix Rouge fournit les repas et ces réfugiés peuvent aussi utiliser les douches municipales.
Il y a un manque cruel de de structures d'hébergement en Guyane.
Mais Marie-Laure Phinéra-Horth a fermement rappelé que la gestion des migrants relevait des compétences régaliennes de l'Etat. Les dispositions prises dans l'urgence, le sont à titre humanitaire. Elle attend que le préfet, Martin Jeager prenne en mains le dossier
Le reportage de Marie -Claude Thébia et Claude Djani