Près de 70 marins étaient à bord de 15 bateaux de pêche battant pavillon surinamais lorsqu’ils ont été attaqués par les pirates. Une quinzaine d’hommes armés jusqu’aux dents selon les témoins, et portant des gilets pare balles. Plusieurs pêcheurs ont été blessés, au moins deux d'entre eux avaient des plaies par arme à feu.
L’attaque a eu lieu à l'embouchure de la rivière Marowijne, qui forme la frontière entre le Surinam et la Guyane française. Les pirates se trouvaient à bord de plusieurs embarcations.
Vengeance ?
Depuis 2018, il n’y avait pas eu d’actes de piraterie de cette ampleur. Le 27 avril 2018, en effet, au large du Surinam entre Paramaribo et Albina, des pirates armés de sabres ont attaqué quatre bateaux surinamais. A bord, il y avait vingt marins, presque tous guyaniens. Quinze ont été portés disparus. Cinq survivants ont pu témoigner. Les autorités surinamaises ont évoqué l’hypothèse d’une vengeance, après la mort du chef des pirates - présumé guyanien - lors d’un assaut précédent. Certains des auteurs ont été arrêtés et finalement condamnés à de longues peines de prison.
Surinam : quinze marins portés disparus après une attaque de pirates
Un cas de piraterie, a été signalé il y a un mois. "C'est probablement le même gang qui a maintenant frappé", a déclaré Mark Lall, secrétaire du Collectif des pêcheurs dans le journal United News. L’enquête se poursuit.