IMAGES. La cérémonie d'installation du nouveau directeur du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly

Tété MENSAH-ASSIAKOLEY nommé directeur du centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly
Le centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly a un nouveau chef d’établissement. Tété Mensah-Assiakoley a été installé dans ses fonctions ce 15 novembre lors d’une cérémonie officiée par Muriel Guegan, directrice interrégionale des services pénitentiaires.

Il succède à Sylvette Antoine. Tété Mensah-Assiakoley est le nouveau directeur du Centre Pénitentiaire de Rémire-Montjoly. Nommé le 3 juillet dernier "pour ses qualités humaines et relationnelles", il a pris ses fonctions depuis le 10 juillet et a été officiellement installé ce mercredi, lors d’une cérémonie à l'extérieur de la prison de Guyane.

Tété MENSAH-ASSIAKOLEY a été installé dans ses fonctions ce mercredi après-midi lors d’une cérémonie.

Avant d’être nommé ici, Tété Mensah-Assiakoley a été directeur de la prison d’Amiens pendant deux années (de 2021 à 2023). Lors de son discours, Muriel Guegan, directrice interrégionale des services pénitentiaires d'Outre mer, a annoncé qu'elle comptait sur lui pour "lutter contre les violences, puis maintenir et amplifier la gestion des ressources humaines".

Muriel GUEGAN, directrice interrégionale des services pénitentiaires

Trois grands objectifs

Justement, depuis son arrivée, la priorité du nouveau directeur, dit-il, est d’instaurer un climat apaisé. Et pour cause, ces deux dernières années, les surveillants pénitentiaires de Rémire-Montjoly se sont mobilisés plusieurs fois pour dénoncer des dysfonctionnements au niveau de la direction.

Le nouveau directeur a trois grandes ambitions pour la prison de Guyane :

  • Valoriser le travail des surveillants pénitentiaires en prenant en compte les réalités locales ;
  • Lutter contre la violence au sein de l'établissement ;
  • Améliorer la prise en charge des détenus, notamment en instaurant des activités supplémentaires.

Des changements que les syndicats attendent patiemment.

Concernant l'évolution de la structure, Tété Mensah-Assiakoley rappelle que la priorité reste l'ouverture d'une deuxième prison en Guyane. Un projet sur la table depuis des années, prévu à Saint-Laurent du Maroni. Un établissement de 500 places, qui pourrait en partie régler la problématique de la surpopulation carcérale qui touche le centre de Rémire-Montjoly.

Le préfet de Guyane, Antoine POUSSIER, était présent.
Une partie des surveillants pénitentiaires lors de la cérémonie d'installation du nouveau directeur de l'établissement

Notez que Sylvette Antoine, l'ancienne directrice de l'établissement, a été nommée au centre de détention de Val-de-reuil.