Intempéries : la mairie de Rémire-Montjoly demande une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les dégradations survenues de janvier à mars 2022

Les travaux réalisés sur un des éboulements de la colline du Tigre au boulevard Bassière
Des fortes pluies engendrent des dégâts matériels depuis plusieurs semaines en Guyane. Ce 9 mars 2022, la mairie de Rémire-Montjoly a donc entamé une demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle auprès de la DGTM et de la Préfecture. Les sinistrés sont invités à se manifester.

Depuis le mois de janvier, il pleut des cordes en Guyane. Ces fortes précipitations ont engendré des inondations, des chutes d’arbres, des dégradations de la chaussée ou d’autres biens. La ville de Rémire-Montjoly et ses habitants ont été impactés par ces dégâts. En conséquence, le maire de la commune, Claude Plénet, a entamé une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle.

Les sinistrés appelés à se manifester

A ce titre, l’élu invite les personnes concernées par les dégradations à "déclarer les dommages subis à leur compagnie d'assurance dans les plus brefs délais". Il informe aussi "de la possibilité de demander auprès de la mairie, la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, au titre des dommages causés par ces épisodes pluvieux".

Pour ce faire, les sinistrés doivent envoyer leur dossier par mail (inondations@remiremontjoly.fr) ou par courrier postal à l'attention du Maire. Ils devront transmettre leurs coordonnées et la description du sinistre en joignant des photos. La demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle sera faite auprès de la Préfecture et de la Direction Générale des Territoires et de la Mer de la Guyane.

Le boulevard Bassière, risque principal

Pour rappel, le 8 mars 2022, la municipalité a décidé de bloquer la circulation au niveau du boulevard Bassière. Selon Claude Plénet, il y avait un "risque d’affaissement du flanc de la montagne du tigre, sur 800 m linéaires entre la RD2 et jusqu’au quartier Parc Lindor".

Ce n’est pas la première fois que cette portion de route est fermée à cause des risques représentés. Notez que la mairie de Cayenne a également fait une demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle au cours du mois de février.