Jean-Victor Castor entend aller au bout de ses promesses de campagne. Il le prouve avec ce ralliement international autour de l'accès et de la maîtrise des terres, qui se tiendra du 21 au 25 novembre. Au cœur des débats : l'accès et de maîtrise des terres.
Un vaste thème qu’il entend développer, avec la présentation, par les délégations invitées - et non des moindres - de leurs propres expériences en termes de politique foncière : la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie, la Guadeloupe, la Martinique et la Corse.
Le député, réclame à l’Etat la rétrocession totale des terres. Jean-Victor Castor tente de démontrer le statut d'illégitimité de la France qui ne possède aucun titre foncier. Selon lui, la totalité des terres doit être restituée et cela sans conditions. L'unité guyanaise en dépend.
La restitution des terres, c’est un préalable au développement du pays, à la cohésion du pays, à l’identité culturelle, à l’identité guyanaise. Quand on n’a pas la maitrise de la terre, on est détaché, on ne sait pas vraiment qui on est et ou on va. Plutôt que d’en faire un sujet clivant, je veux en faire un sujet d’unité. (…) Ça ne va pas être facile c’est un débat passionné.
Jean-Victor Castor député de la 1ère circonscriptionExtrait Invithé –cafe du 18/11
Des échanges constructifs
Le ralliement international se traduit par des conférences, ateliers, animations. Les débats se dérouleront à Cayenne, Saint-Laurent, Apatou, et Rémire-Montjoly du 21 au 25 novembre.
Ouvrir les frontières, confronter les points de vue, les expériences, avoir le même niveau d’informations, c’est l’idée de ce ralliement international. Les relations avec l’Etat pour la maîtrise du foncier, sont différentes d’une région à l’autre, mais communes sur le fond.