Journée mondiale sans téléphone mobile : les utilisateurs de smartphones de plus en plus accros

La journée mondiale sans téléphone mobile
Le 7 février est la journée mondiale sans téléphone mobile. Une journée sans téléphone combien d’entre nous sont capables aujourd’hui de renoncer à l’usage de cet outil de communication ne serait-ce que 24h ? Peu sans doute, car avec lui, nos usages et nos modes de penser ont changé et il nous est devenu indispensable aussi bien au plan, individuel, familial que professionnel.

Si nous nous autorisons une certaine déconnexion numérique durant les vacances pour le travail, d’aucuns ne résistent pas aux selfies photos ou vidéos publiées à longueur de temps sur les différents réseaux sociaux. Plus de cartes postales mais des photos commentées pour la terre entière… Des influenceurs pour nous expliquer comment vivre et des community managers  pour suivre toute l’actualité politique, géo politiques, la campagne présidentielle… bref rien ne se fait sans un téléphone mobile alors se passer de téléphone une journée voire trois jours, cela s'apparente à une utopie.

Un système administratif versé au numérique tournée vers la téléphonie mobile

L’application tous anti covid et maintenant un carnet de santé numérique pour un meilleur parcours de soins autant dire que le téléphone mobile est devenu indispensable et que cette indispensabilité est soigneusement orchestrée par les pouvoirs publics.

Comment gérer ses comptes bancaires, ses impôts, ses titres de transports, ses paiements divers, assurer son suivi médical sans parler du fameux pass sanitaire pour, notamment, en Guyane, danser dans les universités carnavalesques, sans son smartphone. Les exemples pullulent et montrent qu’il faudra plus qu’une journée mondiale sans téléphone mobile pour enrayer une addiction mondiale librement consentie et parfaitement organisée.

Des enfants de plus en plus connectés dès leur plus jeune âge

Les enfants connectés grands utilisateurs de smartphones

Des générations d’enfants sont désormais des utilisateurs de téléphones mobiles qu’ils manient avec une grande dextérité, le plus souvent, beaucoup mieux que leurs parents. La pandémie a accentué le phénomène, nombre d’élèves ne disposaient parfois que de ce seul outil pour avoir accès à l’enseignement à distance. Les temps d’écran pour ces enfants ont encore augmenté révèle une étude Ipsos, Observatoire de la Parentalité et de l’Education  Numérique et Unaf publiée le 4 février dernier. Cette même enquête met en avant un phénomène équivalent chez les parents qui confient d'ailleurs des téléphones très tôt à leur progéniture bien avant 3ans. 

Ces nouvelles habitudes de consommation d'écrans mal contrôlées entrainent des maux chez les jeunes enfants. Des troubles du langage, des défauts d'attention, des troubles d'apprentissages, des maux de tête et même chez les adolescents des troubles mentaux. Un constat alarmant pour lequel des dispositifs sont mis en place avec notamment une plate forme d'information et d'accompagnement à la parentalité numérique.