C’est un vent de colère et de contestation qui souffle sur les ligues et clubs sportifs de la ville de Cayenne. Une vingtaine d’associations représentant plus de 3.000 licenciés se sont réunies. Elles ont rédigé un courrier et demandent audience à Sandra Trochimara le nouveau maire.
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C’est un vent de colère et de contestation qui souffle sur les ligues et clubs sportifs de la ville de Cayenne. Ce mardi, une vingtaine d’associations représentant plus de 3.000 licenciés se sont réunies, elles dénoncent : l’absence de politique sportive de la ville, réclament la gratuité de l’accès aux équipements et la réhabilitation de ces installations, aujourd’hui obsolètes, par défaut d’entretien. Elles ont rédigé un courrier et demandent audience à Sandra Trochimara le nouveau maire de Cayenne.
Les sommes réclamées par la ville, pèsent en moyenne 10% du budget de clubs. Le club de karaté, "Okinawa" verse chaque année aux alentours de 1.500 € pour ces créneaux d’occupation.
Un comble pour ce dernier, comme pour les autres qui déclarent palier la carence de politique sportive, de la ville-chef-lieu.
Des équipements obsolètes
Rien ne va plus entre les sportifs et la ville de Cayenne…Du tennis de table au basket en passant par le football ou le karaté, la vingtaine de dirigeants sportifs réunis à l’initiative du club de basket, "Sport Guyanais", dénoncent les sommes réclamées par la ville-préfecture, pour l’utilisation de ses installations. Cerise sur le gâteau : la plupart des plateaux sportifs cayennais sont obsolètes. Pas de vestiaires, des équipements cassés, pas de marquage au sol. Prévention de la délinquance, cohésion sociale, le sport ce n’est pas que la dépense physique et la compétition…"Ce n'est pas normal que nous n'ayons pas de gratuité. Dans le cadre de la prévention de la délinquance, nous jouons un vrai rôle. Les paiements exigés pour ces différentes structures nous pénalisent. Nous sommes là pour demander à la ville de Cayenne de nous aider."
Pas de subventions
Les sommes réclamées par la ville, pèsent en moyenne 10% du budget de clubs. Le club de karaté, "Okinawa" verse chaque année aux alentours de 1.500 € pour ces créneaux d’occupation.Un comble pour ce dernier, comme pour les autres qui déclarent palier la carence de politique sportive, de la ville-chef-lieu.
En Guyane, Cayenne est la seule commune à réclamer des loyers à ses clubs résidents, un comble quand on sait qu’elle ne subventionne plus les clubs de la ville depuis 2015…"Cela nous impacte beaucoup. Cayenne a un service des sports qui devrait jouer son rôle, ce sont nous les associations qui jouons cette fonction. En tant qu'acteur nous subissons. Nous n'avons pas de recette spécifique pour avoir ce genre de fonctionnement. Nous n'avons pas de subventions depuis des années".