La SAFER de Guyane reçoit l'agrément des Ministères de l'Agriculture, des Finances et des Outre-mer

SAFER Guyane
Il aura fallu deux ans d'attente. La Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural (SAFER) de Guyane, créée en 2021, a finalement reçu son agrément tant attentu. L'arrêté a été publié ce 21 novembre au Journal Officiel.

Cet agrément marque la fin de la phase de création de la SAFER. La société d'aménagement a été enfin agréée par arrêté ce 21 novembre 2023. Cet accord, signé de trois Ministères (l'Agriculture, Fnances et Outre-mer), confère à l'établissement toutes les autorisations nécessaires pour accomplir ses missions. En clair, la SAFER de Guyane va pouvoir commencer son travail auprès des agriculteurs.

La phase concrète va commencer : l'outil SAFER va pouvoir réguler le marcher foncier et faciliter l'installation des agricultures.

Chantal BERTHELOT, présidente de la SAFER de Guyane

La SAFER a déjà reçu des visites d'agriculteurs, notamment pour des soucis de régularisation foncière, nous confie Chantal Berthelot. "Avec l'état et la DRFIP (Direction régionale des finances publiques), nous allons faire en sorte de pouvoir regarder la situation des agriculteurs pour un travail de régularisation", indique la présidente.

Un grand travail attend les équipes de la SAFER. Pour cela, des recrutements sont en cours. Chantal Berthelot ajoute : "dès janvier, la SAFER pourra être au service du monde de l'agriculture."

Un long processus avant l'agrément de la structure

Avant qu'elle ne soit pleinement opérationnelle, la société d'aménagement a dû passer par plusieurs étapes administratives : l'agrément de la présidente directrice générale, Chantal Bertholot (élue en mai 2023 et agrée depuis juin 2023), la validation du Programme Pluriannuel d'Activités de la SAFER (PPAS) 2024-2028 et enfin, l'agrément de la structure ce 21 novembre 2023.

Des étapes ralenties, avant l'élection de Chantal Berthelot, par de nombreux rebondissements alors que Christian Epailly était aux commandes. Aujourd'hui, la présidente souhaite que les choses s'apaisent. Elle prône la discussion et le travail d'équipe. "C'est maintenant que le travail commence, les agriculteurs nous attendent sur le terrain", conclut-elle.