Le partenariat entre Aix Marseille et l'académie de Guyane étendu à d'autres universités

Philippe Dulbecco recteur de l'Académie Guyane
Après Aix Marseille Université, l'Académie de Guyane a décidé d'étendre son partenariat à d'autres universités d'Hexagone. Une annonce du rectorat faite ce 10 juillet 2023 par voie de communiqué. Une nouvelle convention a été signée avec l’université Côte d’Azur et une autre est en cours de finalisation avec celle de Clermont Auvergne.

L'académie de Guyane annonce, ce 10 juillet, l'extension de son partenariat avec Aix Marseille Université à d'autres établissements. Une décision prise "à l’issue d’une présentation en comité social d’administration" de cette première convention et "prenant acte du très large consensus qui s’est dégagé autour de cette démarche", lit-on.

Trois universités partenaires

Une nouvelle convention a donc été signée avec l'université Côte d'Azur, tandis qu'une autre est "en cours de finalisation" avec l'université Clermont Auvergne. Toutefois, l'établissement a déjà débuté sa campagne auprès des étudiants via ses réseaux sociaux et sur son site internet.

Ces postes en CDD sont à pouvoir dès le 1er septembre 2023. Il y a des emplois en soutien au rectorat d’Académie, d'enseignants du second degré (5 enseignants en histoire-géographie, 2 en philosophie, 5 en physique-chimie, 2 en lettres modernes et 2 en génie thermique), d'enseignants du premier degré et de psychologues de l'éducation nationale (10, selon le SE-UNSA). Selon le rectorat :

Ce partenariat vise d’une part à promouvoir l’académie de Guyane auprès des jeunes diplômés de ces universités, d’autre part à leur proposer de candidater sur des emplois structurellement vacants sur l’ensemble des territoires de l’académie de Guyane.

"Un outil à court terme", selon le SE-UNSA

Selon Emmanuel Octavie, secrétaire général du SE-UNSA, ce partenariat est bénéfique mais insuffisant. "On a dit [au recteur] que la mise en place de ce partenariat est un outil à court terme, mais qu'il faut réfléchir à une politique qui permettrait la constitution d'un vivier local", nous dit-il. 

On a de moins en moins de candidats venants du CRPE (concours de recrutement de professeurs des écoles) [...] Il faut vraiment accompagner les étudiants de chez nous à travers des aides dans l'hébergement, le transport. Nos étudiants sont plus en difficulté, on a 78% d'échec contre 48% au niveau national.

Emmanuel OCTAVIE, secrétaire général SE-UNSA

Le présentant du SE UNSA suggère notamment la mise en place d'un système de tutorat (avec des enseignants retraités, par exemple) afin d'accompagner les élèves tout au long de leur parcours. Selon lui, il faut également anticiper l'ouverture des établissements attendus dans les années à venir.