Le 21 avril 2017, un protocole de sortie de crise était signé entre le gouvernement et le collectif «Pou Lagwiyann Dékolé ». Ce Plan d’urgence pour la Guyane (PUG) comprenait 30 mesures valorisées à 1,086 milliard d’euros, portées exclusivement par l’État.
Les mesures de Santé – Éducation, représente le deuxième volet du PUG. Il se décline en 7 mesures, dont 4 pour la santé et 3 pour l'éducation. Aujourd'hui, "ces sept engagements" sont tenus annonce la préfecture. Pour l’État c'est un investissement d’environ 493 millions d’euros.
Des mesures diverses et variées
Dès 2017, les mesures concernant le secteur de la santé ont été réalisées. 60 millions d'euros de crédit d'investissement ont été versés entre fin 2017 et mi 2018 pour la modernisation du Centre Hospitalier de Cayenne (CHC) et le paiement des fournisseurs, tandis que 25 millions d'euros ont été versés au Centre Hospitalier de l’Ouest Guyanais (CHOG) pour financer l'agrandissement et la modernisation de l'hôpital.
Le projet de cession à un opérateur privé du centre médico-chirurgical de Kourou (CMK), revendication des grévistes, a été immédiatement abandonné.
Enfin, un plan handicap, doté de 5 millions d'euros a été mis en place à travers un appel à projets dès mi-2017.
Programme d'accompagnement de la CTG
Les mesures des accords de Guyane prévoyaient un programme d'accompagnement pour les collèges et lycées de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG) et des communes. Ce programme est doté de 250 millions d'euros sur 5 ans.
L'État a versé davantage que prévu sur les quatre premières années, en versant 285 millions d'euros entre 2018 et 2021, avec un abondement du plan de relance de 9 millions d’euros.
Les dotations aux communes ont aussi été à la hauteur avec des versements situés entre 13 et 18 millions d'euros par an entre 2018 et 2021 pour ce plan qui s'étale sur 10 ans.