Jean-Philippe Dolor, l’un des 9 candidats à la députation de la seconde circonscription âgé de 36 ans est né à Maripasoula. Il s’est engagé très tôt dans le milieu associatif comme représentant des collégiens et comme conseiller national au Conseil de la Vie lycéenne présidé par François Fillon en 2005. Il a aussi été président de l’association Racines Guyane de Montpellier. Père de trois enfants, ce juriste diplômé en droit privé et public a choisi de mettre ses compétences au service des Guyanais. Il a travaillé au CHOG, ancien directeur général de la mairie d’Apatou, il était directeur de cabinet depuis 5 ans à la mairie de Cayenne. Passionné de politique, Jean-Philippe Dolor a été membre au parti des Jeunes socialistes de Guyane qu’il a présidé en 2012. Il a fondé en janvier 2022, « Guyane Positive », un mouvement de réflexion et d’action politique. Jean-Philippe se dit un social démocratique et entend travailler avec tout le monde
Un candidat déterminé sous la bannière "Ensemble Guyane"
- Pourquoi vous présentez-vous ?
Je suis un enfant du Pays, un père de famille, un juriste et un responsable associatif qui aime par-dessus tout la Guyane. Aujourd’hui je me porte candidat à l’élection législative dans la deuxième circonscription de notre beau territoire. Cette candidature est le fruit d’une longue maturation qui résulte de multiples constats sur les grands dossiers et problèmes en Guyane. Ces constats n’ont fait que renforcer ma volonté profonde de me mettre au service des habitants de la deuxième circonscription et de toute la Guyane afin d’y apporter des solutions par des actions fortes. Aujourd’hui, avec ma suppléante Cornélie Sellali, nous voulons porter la voix de la Guyane à l’assemblée nationale. Nous avons à cœur de servir nos concitoyens en mettant l’intelligence collective au centre de notre action pour enclencher un changement durable pour une Guyane Positive !
- Quels sont les principaux sujets de la Guyane que vous allez porter à l’Assemblée Nationale ?
Les politiques publiques sont imbriquées, intimement liées. Tout est important en Guyane tant le retard est titanesque à rattraper notamment en matière d’infrastructure, d’aménagement, de santé, d’éducation, de structuration des filières économiques. Néanmoins, la question foncière est un sujet crucial, pour les collectivités, les acteurs économiques, sociaux et les populations autochtones. Il ne peut y avoir de développement, de prospérité, d’essor de la Guyane sans la maîtrise du foncier. Le second dossier qui mérite une attention particulière porte sur le pouvoir d’achat des Guyanais particulièrement en baisse depuis quelques années et en chute libre depuis le conflit Ukrainien. L’Etat doit trouver des solutions adaptées à la maîtrise de l’augmentation du coût de la vie. La lutte contre la vie chère est un dossier qui marquera et rythmera notre action parlementaire. Enfin, les questions régaliennes, de justice et de police. Les moyens juridiques et financiers adaptés au contexte guyanais afin d’assurer la meilleure protection du territoire et des guyanais.
- Dans quel groupe de l’Assemblée Nationale allez-vous siéger ?
Je siègerai dans le groupe qui me permettra de défendre librement les intérêts de la Guyane. En effet, un député est sans doute, un représentant de la nation, mais il est aussi ancré dans une circonscription électorale. Il se doit donc de rendre des comptes à ses concitoyens. Au regard des enjeux de développement de la Guyane, de la nécessité d’exploiter ses ressources raisonnablement au bénéfice de l’intérêt général, de l’emploi, de la justice sociale, je siégerai au sein du groupe des républicains. Nous considérons, que l’essor, le progrès guyanais est incompatible avec une politique qui prône une Guyane « sous cloche » par l’application d’une politique écologique punitive. Il est grand temps de transformer notre Guyane. Aujourd’hui tous les grands projets guyanais sont systématiquement voués à l’échec face au dogme écologique. Les guyanais ont su avec brio protéger la biodiversité. Nous sommes une référence écologique. Les Guyanais peuvent donc servir d’exemple à l’hexagone et à l’Europe.
L'ancienne mairesse d’Iracoubo, Cornélie Sellali, est la suppléante de Jean-Philippe Dolor, un choix logique :
« C’est une femme d’expérience qui est humble, simple, efficace et avec elle, je sais que nous formons un bon binôme. Il nous faut une organisation qui favorise une proximité avec les concitoyens de la deuxième circonscription. Cornélie Sellali m’avait apporté son soutien avant que je la sollicite. Il y a une adhésion, une vision commune sur les enjeux du développement de la Guyane et c’est très important. »