Jeune chef d’entreprise et porteur de projets, Jérôme Harbourg est âgé de 25 ans. Il se dit "pleinement engagé dans la défense de son territoire" et rejoint Marine Le Pen, du Rassemblement National, en 2017 lors des élections présidentielles.
En 2018, il passe responsable d’une fédération, devenant l’un des plus jeunes cadres de son mouvement. L'année suivante, il participe à la liste des élections européennes conduite par Jordan Bardella, arrivé en tête du scrutin. Il décide alors de poursuivre son engagement à travers les élections législatives, qu’il juge "déterminantes pour l’avenir de la Guyane".
Il se lance dans cette nouvelle aventure politique avec son suppléant Jaïrre Zephirin-Henry-Leo, père de famille, membre de l’association des parents d’élèves (FAPEG) et membre de l’association sportive USL de Montjoly.
Pourquoi vous presentez-vous ?
"Une occasion unique nous est donnée d’apporter un souffle nouveau à la Guyane. Les électeurs guyanais ont plébiscité la candidature de Marine Le Pen à l’élection présidentielle avec plus de 60,7 % des suffrages. C’est avec le soutien de Marine Le Pen que je propose ma candidature à l’élection législative sur la 1ère circonscription de la Guyane. Je propose aux électeurs une autre voie, une voie patriote, solidaire et Guyanaise."
Quelles sont les principaux projets de la Guyane allez-vous porter a l’Assemblée Nationale ?
- Créer les conditions pour attirer des investissements :
"Assurer le développement de l’économie de la Guyane dans le respect de l’environnement, en accompagnant les entreprises, les porteurs de projets et les jeunes Guyanais en soutenant les filières forestières, agricoles, et maritimes en créant un fond de financement.
La Guyane doit devenir un espace recherché pour les investisseurs. Il faut donc créer les conditions qui favorisent l’investissement, gage de développement économique. Les dispositifs qui ont fait leur preuve par le passé, comme ceux instaurés par les lois Pons et Girardin de 1986 et 2003 et Perben de 1994 seront rétablis. Les dispositifs de défiscalisation seront évalués tous les trois ans et, le cas échéant, ajustés pour éviter les effets d’aubaine. Toute une série d’autres dispositions complémentaires permettront de renforcer l’attractivité économique de la Guyane et la création de nouveaux emplois, ainsi que d’assurer la relance des secteurs les plus en difficulté comme le BTP et le tourisme.
Parmi mes propositions : la nomination d’un haut-commissaire à la coopération économique ; la création d’une agence pour les investissements qui s’appuiera sur les ressources de Business France pour assurer la promotion notre économie. Les richesses et les ressources de l’Outre-mer constituent des atouts de premier plan pour l’économie nationale. C’est, par exemple, le cas de l’agriculture tropicale et des programmes de recherche qu’elle suscite. Il est donc vital de créer de nouvelles opportunités et de soutenir le développement économique de nos concitoyens du grand large."
- Réformer l’octroi de mer afin de faire baisser le coût de la vie :
"Pour rétablir le pouvoir d’achat des ménages Guyanais en rendant leurs argents par la baisse des taxes et des impôts.
En Guyane 'l'octroi de mer', est appliqué aux importations de biens et, dans certaines conditions, aux biens produits localement. À cette taxe, peut être ajouté un 'octroi de mer régional', si les collectivités en votent l’instauration. Créée en 1670, l’octroi de mer avait pour objectif de protéger les productions locales face aux importations. Or, elle a eu pour conséquence de renchérir le coût des biens pour le consommateur. L’octroi de mer sera réformé pour faire baisser le coût de la vie. Elle restera applicable pour les produits entrant en concurrence avec ceux fabriqués dans les départements concernés, ainsi que pour tous les produits importés des pays non-membres de l’Union Européenne.
Une réforme de l’octroi de mer exonérant les produits locaux et de l’Union européenne permettrait de redonner du pouvoir d’achat aux Guyanais. La perte de recettes pour la collectivité qu’entrainera cette réforme sera compensée à l’euro près par une augmentation de leur dotation globale de fonctionnement. S’agissant des produits énergétiques, les Guyanais bénéficieront de la baisse de l’octroi de mer représentant plus de 60 % du prix à la pompe. Cette baisse prendra en compte les taux particuliers applicable."
- La maîtrise des frontières est un enjeu de premier plan pour la Guyane :
"Rétablir la sécurité et le contrôle de nos frontières par la coopération transfrontalières et en donnant les moyens humains, matériels et financiers à nos forces de l’ordre et à la justice.
L’incapacité de l’État à maîtriser ses frontières compromet gravement le développement économique de la Guyane, en laissant toutes sortes de trafics prospérer, et favorise l’immigration illégale qui outre les problèmes d’insécurité qu’elle engendre. La délinquance et la criminalité sont hors contrôle, tandis que des bandes font régner l’anarchie et un climat de terreur, contraignant nos compatriotes à vivre dans la peur. La Guyane bénéficiera des mesures prévues dans un projet de loi sur l’immigration qui sera soumis à référendum. Figure notamment dans ce projet de loi : la priorité nationale pour l’accès à l’emploi et au logement social, le fait de réserver les prestations familiales aux foyers dont au moins un des parents est français, de réserver les prestations de solidarité aux Français et aux étrangers pouvant prouver cinq années équivalent temps plein de travail en France, le remplacement de l’aide médicale d’État par une aide médicale vitale.
Ce projet de loi contient également des dispositions qui permettront l’éloignement effectif des clandestins, des étrangers condamnés pour crimes ou délits graves, ainsi que des auteurs de troubles à l’ordre public. En matière de sécurité, je ferai bénéficier les Guyanais des moyens qui seront inscrits dans la loi d’orientation et de programmation sur la sécurité.
Cela permettra : une augmentation substantielle des effectifs de la Police aux frontières pour les adapter aux enjeux de sécurité en Guyane ; le renforcement des moyens d’intervention sur les cours d’eau, pour lutter efficacement contre l’immigration illégale et les trafics venant du Brésil et du Surinam ; le déploiement des moyens maritimes et aériens permettant d’assurer la permanence de la surveillance des eaux territoriales et des approches maritimes ; une diplomatie plus ferme avec le Brésil, le Surinam en matière de lutte contre les trafics et l’immigration clandestine. La délivrance des visas pour se rendre dans notre territoire sera conditionnée à l’acceptation par les pays tiers de la reprise de leurs ressortissants en situation irrégulière."
Dans quel groupe de l’Assemblée Nationale allez vous siéger ?
"Je siègerai au côté de Marine Le Pen à l’Assemblée nationale pour vous défendre et vous représenter. Ma candidature est la seule opposition à Macron. Une opposition claire, déterminée et courageuse."