Marié, père de six enfants, Rudy Stephenson est né le 1 octobre 1972. Il connait bien la politique de l’intérieur. Il a été assistant parlementaire de Chantal Berthelot, assistant de différents groupes politiques au Conseil régional puis à la Collectivité territoriale de Guyane. Il a travaillé avec des cadors de la politique tels Antoine Karam ou Christiane Taubira. Il a été directeur de cabinet de Jean-Paul Fereira et François Ringuet. Il a été également directeur d’une quinzaine de campagnes électorales.
C’est également un chef d’entreprise en "conseil et formation professionnelle". Il est diplômé de Sciences Humaines "spécialités histoire et science politique". C’est sa première participation aux Législatives en tant que candidat. Sa suppléante est Violaine Machichi-Prost actuellement conseillère territoriale.
- Pourquoi vous présentez-vous ?
J’ai une expérience complète et concrète dans la sphère politique depuis plus de 20 ans. En même temps j’ai choisi aussi d’entreprendre en créant mon cabinet de conseil et d’assurance depuis aussi longtemps. Je suis un entrepreneur. En politique j’ai eu l’opportunité de travailler dans les trois niveaux de l’action publique : régional, municipal notamment à Awala dans l’ouest, à Kourou et à Cayenne au Conseil Régional puis à la CTG, enfin au national en tant qu’attaché parlementaire. Ces expériences ont forgé une conviction chez moi : la Guyane a les atouts pour oser franchir les limites qui créent des injustices et des inégalités. Ces limites sont fabriquées par la loi qui ne sait rien répondre à la singularité de notre territoire, notre histoire, nos modes de vie. Pour plus de justice et d’égalité, il est maintenant urgent que la loi soit pensée, écrite et appliquée dans les conditions qui respectent ce qu’est la Guyane.
- Quelles problématiques, liées à la Guyane, allez-vous porter à l’Assemblée Nationale ?
Mon travail de député est de traiter les problèmes à la racine et de construire – avec les forces vives de notre territoire, des solutions issues du modèle guyanais et d’une nouvelle relation avec la France. La problématique de la terre sera traitée avec la refonte des textes – Code du domaine, Loi littorale, code générale des impôts, etc. et celle des organismes qui les appliquent – EPFA, ONF, Conservatoire, Parcs et Réserves. La santé sera traitée par un travail législatif pour une Loi Santé Guyane, pour en finir avec la mise en danger de la vie des habitants. La problématique de l’Education sera traitée pour construire un système éducatif à la hauteur du niveau remarquable de notre jeunesse héritière des cinq continents et de l’Amazonie.
- Dans quel groupe de l’Assemblée Nationale comptez-vous siéger ?
Ma priorité c’est de proposer et mettre en œuvre une nouvelle façon de représenter les intérêts de la Guyane et de la Nation à l’Assemblée. Organiser un dialogue inventif avec les Guyanaises et les Guyanais pour défendre leurs attentes réelles et un collectif de travail transparent et continu avec les élus de Guyane pour défendre les projets pour lesquels le peuple les a élus. Je siègerai dans le groupe à l’Assemblée qui sera en accord avec cette approche.