Succès ou échec, aucun lancement d’Ariane ne pourrait se faire sans la protection militaire extérieure de la base spatiale de Kourou. TITAN, c’est le nom du dispositif, il fait référence au Titanus giganteus, un coléoptère géant de nos forêts amazoniennes.
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Succès ou échec, aucun lancement d’Ariane ne pourrait se faire sans la protection militaire extérieure de la base spatiale de Kourou. Historiquement, depuis les années 70 ce sont les légionnaires du 3ème REI qui sont chargés de cette mission. Ce lundi, pour la seconde fois, c’est la 1ère Compagnie d’infanterie du 9ème RIMa qui dirigeait le centre des opérations. TITAN, c’est le nom du dispositif, il fait référence au Titanus giganteus, un coléoptère géant de nos forêts amazoniennes.
Depuis 2019 et le vol 250 d’Ariane, le 9ème RIMA assume cette mission très particulière. Le capitaine Lodoïk est à la tête de la 1ère compagnie, c’est lui qui commande les marsouins.
Premier outil de contrôle, au sommet de cette tour de gué un missile Sol-Air Mistral pour la défense anti-aérienne.
200 marsouins sont déployés pour protéger les pas de tirs, la topographie du CSG oblige les militaires à patrouiller avec des engins originaux.
Les militaires du 9ème RIMA assurent la protection du CSG aux cotés des services de sécurité intérieure de la base spatiale. Des anges gardiens qui protègent les lanceurs, jusqu’au décollage…mais la suite ne dépend pas d’eux !
Le reportage de Karl Constable et Guillaune Perrot :
Une zone inhospitalière
La protection du CSG, notamment lors des tirs de fusées, c’est l’une des trois missions des Forces Armées en Guyane.Depuis 2019 et le vol 250 d’Ariane, le 9ème RIMA assume cette mission très particulière. Le capitaine Lodoïk est à la tête de la 1ère compagnie, c’est lui qui commande les marsouins.
"Le site du CSG s'étend sur une zone inhospitalière de 750 km2 composée de forêt primaire"
Premier outil de contrôle, au sommet de cette tour de gué un missile Sol-Air Mistral pour la défense anti-aérienne.
"On peut intercepter des drônes, des avions des aéronefs, hélicoptères de large taille. La portée maximale est de 6 km
200 marsouins sont déployés pour protéger les pas de tirs, la topographie du CSG oblige les militaires à patrouiller avec des engins originaux.
Une surveillance sur l'eau
Autre engin passe-partout et qui n’est pas qu’un outil de travail pour les orpailleurs…le quad. Lui aussi répond aux spécificités du terrain guyanais. Malmanoury, Corouabo et Pasoura, trois cours d’eau traversent le CSG, autant de points d’entrée potentiels pour une attaque que les plongeurs de combat surveillent en kayak"Ces spécificités sont locales, nous sécurisons les criques. Il y a en permanence du monde sur l'eau pour sécuriser le site"
Des anges gardiens bien armés
Les militaires du 9ème RIMA assurent la protection du CSG aux cotés des services de sécurité intérieure de la base spatiale. Des anges gardiens qui protègent les lanceurs, jusqu’au décollage…mais la suite ne dépend pas d’eux !Le reportage de Karl Constable et Guillaune Perrot :
Le 9e RIMA protège le site du Centre Spatial Guyanais. C'est l'opération TITAN.