L’école solidaire de l’association Franco-Dominicaine présidée par Inès Moronta va reprendre son activité ce 5 septembre. Comme chaque année, les élèves bénéficieront de cours prodigués par un professeur. Les plus jeunes ont entre 8 et 11 ans et de jeunes adultes fréquentent aussi cette structure :
« Nous accueillons des enfants de toutes origines. Pour 2022/2023 nous avons eu des Dominicains, des Colombiens, des Africains, des Cubains, des Vénézuéliens… 7 à 8 nationalités. À la fin de l’année, nous avons organisé une fête à leur image, chaque enfant s’est habillé avec son costume traditionnel et a présenté son pays… Pour cette rentrée, nous organisons une tombola le 5 septembre afin de récolter de quoi acheter des fournitures scolaires pour les plus défavorisés et aussi des tables pour l’association ».
Inès Moronta, présidente de l'association Franco-Dominicaine
En sus des cours, l’association organise des ateliers divers, de couture, cuisine par exemple avec des professionnels.
Pour rappel, en Guyane, l’estimation de l’Insee, issue du dernier recensement de 2019, faisait état de 5 900 enfants de 3 à 6 ans non–scolarisés ce qui correspond à un taux de non-scolarisation de 6,9%. Des chiffres qui ne reflètent pas forcément la réalité. Les rapports de l’Unicef 2021 et de la Cour des comptes de 2020 parlent, eux, de 10 000 enfants laissés-pour-compte par la société.
Pour l’année scolaire 2022/2023, l’académie de Guyane comptait dans le 1er et 2nd degré, 87 327 élèves.